Dimitri De Condé (Genk) a parlé de son rêve "Wenger" à Vincent Mannaert (Bruges) : "Ce qu'il m'a dit restera en moi pour toujours"
Photo: © photonews
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Thorsten Fink est déjà le dixième entraîneur appointé par Dimitri De Condé au Racing Genk. L'homme fort des Limbourgeois espérait une collaboration plus longue avant son ancien T1, Wouter Vrancken.
La collaboration entre Wouter Vrancken et le Racing Genk semblait partie pour durer de longues années. Dès son arrivée, tout s'est bien passé pour l'ancien coach de Malines dans le Limbourg.
Tellement bien que son contrat fut une première fois modifié, et étendu. Mais, en fin de saison dernière, après deux ans seulement, et un petit peu à la surprise générale, Vrancken est allé remplacer Hein Vanhaezebrouck sur le banc de La Gantoise.
"J'aimerais connaître un entraîneur comme Arsène Wenger à Genk, quelqu'un qui resterait pendant de longues années" a déclaré Dimitri De Condé dans les colonnes de Het Laatste Nieuws. "Ça apporterait de la stabilité. Mais demandez à une centaine d'entraîneurs s'ils croient encore à ce genre d'histoires, peut-être qu'un seul d'entre eux dira oui."
Un Arsène Wenger en Belgique, est-ce encore possible ?
Le responsable du football au Racing Genk en a déjà parlé avec Vincent Mannaert, son homologue du Club de Bruges. Ce dernier, lui non plus, n'y croit pas du tout.
"Si un entraîneur réussit pendant deux ans, c'est déjà long. Une saison, c'est normal. Deux, c'est bien. Et plus, c'est du bonus. Nous y croyons moins dans le climat de performance du Club, il faut absolument gagner" déclarait Mannaert à De Condé, selon les dires de ce dernier.
Une réflexion qui a marqué le Limbourgeois. "C'était une confrontation avec la réalité, une phrase qui restera en moi pour toujours. Cela reste un rêve de connaître un tel entraîneur à Genk, mais ça n'est pas encore arrivé en dix ans" a conclu De Condé.
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