Bart De Wever, principal coupable de l'arrêt du derby d'Anvers ? "Vous ne voulez pas savoir où les supporters cachent tous ces objets"

De nombreuses menaces entouraient le derby d'Anvers disputé le week-end dernier. Les supporters du Beerschot, frustrés par le niveau de jeu de leur équipe, avaient annoncé qu'ils mettraient un terme à la rencontre prématurément si les Rats prenaient une nouvelle débâcle face à leur grand rival. 

Face à ces menaces, Bart De Wever avait tout de même décidé de maintenir ouverte la tribune réservée aux supporters visiteurs, lui qui ne voulait pas "punir les supporters pacifiques pour quelques individus."

Bart De Wever se défend après le derby d'Anvers prématurément arrêté

Le match a donc été arrêté et remporté sur un score de forfait par l'Antwerp, mais la situation a tout de même dû être discutée au conseil municipal de la ville d'Anvers, ce lundi. Et Bart De Wever est resté sur ses positions. 

"En raison de l'ambiance inquiétante qui régnait avant le match, j'ai demandé aux services de police s'ils pensaient pouvoir assurer la sécurité de la rencontre. Ils m'ont répondu oui, très formellement. En tant que bourgmestre, que dois-je faire alors ?", aurait déclaré le leader de la N-VA selon les propos retranscris par nos confrères néerlandophones de la Gazet van Antwerpen.

"Je n'avais aucun argument sur lequel m'appuyer pour ne pas laisser la rencontre se dérouler ou pour interdire les supporters visiteurs. Une décision qui aurait gâché le plaisir de dizaines de milliers de supporters épris de paix."

La loi doit être renforcée

Malgré les fouilles, les supporters du Beerschot ont fait entrer plusieurs objets interdits dans le stade. "Vous ne voulez pas savoir où ils cachent ces choses. Les stewards n'ont pas le droit de procéder à des fouilles nues. Seule la police peut le faire, mais je ne sais pas si ça améliorerait l'expérience footballistique de tous ces supporters pacifiques."

Bart De Wever a été montré du doigt, dimanche, mais il ne se désigne pas comme le principal coupable. Selon lui, la loi fédérale sur la sécurité dans les stades de football est encore bien trop flexible et doit être révisée de toute urgence.