Interview Cinq ans après avoir quitté Anderlecht, il va devoir museler Kasper Dolberg : "Il ne lui faut pas beaucoup d'occasions"
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Kobe Cools présente un parcours atypique. D'Anderlecht, il a rallié le FC Dudelange, avant de signer à Dender, où il est maintenant installé depuis trois ans, disputant même sa première saison en D1A à 27 ans.
Kobe, trouves-tu étrange le fait que tu as joué ton premier match en Jupiler Pro League à l'âge de 27 ans ?
"Oui, c'est peut-être un peu particulier, mais j'ai fait mes choix en fonction de ce qui me semblait le mieux à ce moment-là. Les choses se sont déroulées comme elles se sont déroulées et j'ai trouvé mon chemin. Donc non, je ne trouve pas ça étrange. Finalement, je suis là maintenant et je ne suis pas du tout mécontent de voir comment ma carrière s'est déroulée."
Emilio Ferrera a un jour dit que tu manquais de la volonté de t'améliorer chaque jour en tant que joueur en formation. Qu'en penses-tu ?
"C'est son opinion, Emilio a toujours un avis sur tout. Mais je sais très bien ce que j'ai fait et comment j'ai abordé les choses. Je ne regrette pas ce que j'ai fait ou pas fait. Ma carrière s'est déroulée comme elle devait, et je peux regarder en arrière avec une certaine satisfaction."
Tu as maintenant disputé huit matchs en Jupiler Pro League. Qui a été l'attaquant le plus difficile à contrôler?
"Chaque attaquant est différent, selon moi. Certains n'ont pas besoin de grand-chose pendant tout le match, mais se montrent soudainement. D'autres te demandent une défense constante. Quelle situation est la plus difficile ? L'attaquant que tu vois à peine mais pour lequel tu dois vraiment être présent à ce moment crucial, ou celui qui te garde occupé tout le match mais est moins dangereux devant le but ? C'est toujours un défi, mais en tant que défenseurs, nous voulons montrer que nous sommes à la hauteur."
Mais préfères-tu jouer contre un attaquant comme Tolu Arokodare ou contre un profil plus agile ?
"Tolu n'est pas vraiment impliqué dans le jeu, il attend toujours derrière toi. Mentalement, tu dois travailler plus, car tu sais qu'il sera soudainement là quand le centre arrivera. Charly Keita, du Beerschot, participe davantage au jeu lui-même, ce qui apporte une difficulté différente. Les deux sont de bons attaquants, mais chacun avec sa propre façon de jouer."
Que penses-tu de Kasper Dolberg, ton adversaire d'aujourd'hui ?
"Dolberg est également un attaquant qui n'a pas besoin de beaucoup d'occasions. Il cherche également à apporter plus de dynamisme dans le jeu, mais donne-lui une opportunité et il sera là. Tu dois donc rester constamment alerte face à ce type de joueurs."
Quel type de leader es-tu ?
"J'essaie surtout de veiller à ce que l'intensité et la mentalité soient bonnes à l'entraînement. J'ai fait des erreurs dans ma carrière, mais j'en ai beaucoup appris. Maintenant, j'apporte cette expérience aux jeunes joueurs. Prendre soin de soi, écouter son corps et chercher constamment à s'améliorer, c'est sur quoi on peut toujours se concentrer."
Quel objectif vises-tu avec Dender cette saison ?
"Si nous pouvons regarder en arrière à la fin de la saison en nous disant que nous avons tout donné, je serai satisfait. J'espère bien sûr que nous pourrons nous maintenir, et je ferai tout mon possible pour cela. Chaque semaine, nous devons viser la victoire, à notre manière et avec conviction. Nous ne voulons pas arriver à la fin de la saison en regrettant quelque chose. Pas de regrets, c'est ce qui compte le plus."
Voulez-vous prouver quelque chose cette saison ?
"Certainement. Chaque joueur dans l'équipe a quelque chose à prouver. Il y a des gars, comme moi, qui ont dû attendre longtemps leur chance. Il y a aussi des joueurs qui viennent d'un niveau inférieur et qui ont maintenant l'opportunité de se montrer. En tant que club, nous voulons vraiment montrer que nous sommes le FC Dender et en être fiers."
Quel genre d'entraîneur est Vincent Euvrard ?
"Je le trouve très axé sur les détails et sur la qualité que nous apportons chaque jour. Il est très présent à l'entraînement et met vraiment l'accent sur la perfection. En dehors du terrain, c'est quelqu'un de très jovial, et je sens vraiment son implication. Il veille à ce que nous progressions en tant que groupe."
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