Colin Coosemans ne comprend toujours pas les critiques sur Anderlecht : "Ici, soit les grands jours sont de retour, soit tout est dramatiquement mauvais"

Colin Coosemans vit probablement une période encore meilleure que rêvée, au Sporting d'Anderlecht. Le portier est titulaire indiscutable, en ce début de saison, et a déjà rapporté plusieurs points aux Bruxellois. 

Le gardien de 32 ans, sorti d'une période difficile avec beaucoup moins de temps de jeu, revoit enfin la lumière du jour. "Mes enfants de 4 et 6 ans viennent parfois voir les matchs. Ils se souviendront peut-être de ces moments plus tard. Eux aussi ont souffert ces dernières années" déclarait Coosemans dans les colonnes du HUMO, cette semaine. 

Les observateurs sont-ils trop durs avec Anderlecht ?

Cependant, le dernier rempart est vexé de la manière avec laquelle les observateurs parlent d'Anderlecht depuis le début de saison. "Il n'y a que deux manières de parler sur ce club : soit le football est fantastique et les grands jours sont de retour, soit tout est dramatiquement mauvais. Je n'ai jamais lu qu'Anderlecht se portait raisonnablement bien."

Pourtant, la réalité se trouve par là. Anderlecht occupe la deuxième place du championnat, après huit journées, et s'apprête à faire son entrée en lice au sein de la toute première phase de ligue de l'histoire en Europa League. "Toutes les cases ont été cochées, sauf le football champagne", ajoute Coosemans. 

Selon le portier, les supporters doivent comprendre que le jeu n'est pas le même qu'auparavant. "Les gens doivent se dire qu'il n'est pas évident de produire un football fantastique chaque semaine. Surtout parce que la plupart des équipes jouent très bas face à nous", a-t-il conclu.