Un Anderlechtois en particulier très affecté par le départ de Riemer : "C'est pour Brian que je suis venu"

Zanka n'avait clairement pas le sourire après Anderlecht-Charleroi, et ne l'a probablement pas eu durant la semaine. Si le licenciement de Brian Riemer a touché un joueur du noyau du RSCA, c'est bien le défenseur danois. 

"C'est toujours bizarre quand tu arrives quelque part et que les résultats ne suivent pas alors qu'en interne, tu n'as pas la sensation que ça va si mal", soulignait Mathias Jorgensen en zone mixte. "Le coach essayait de construire le groupe avec des joueurs qui venaient d'arriver et, bien sûr, il fallait que la sauce prenne".

Mais le public et la direction d'Anderlecht étaient à bout de patience. "On sait que les attentes sont hautes ici. Il faut accepter ça. Mais bien sûr, c'est chaotique, surtout pour moi car Brian est un coach que j'appréciais beaucoup", confesse Zanka. "Il est la raison principale pour laquelle je suis venu à Anderlecht, donc c'est difficile".

Zanka toujours en contact avec Riemer 

Si le groupe assure avoir été surpris du timing du licenciement du coach, Jorgensen reconnaît que ce genre de choses se sent. "Il y a toujours quelque chose dans l'air quand ce genre de chose arrive. Bien sûr, j'aurais aimé qu'il reçoive sa chance un peu plus longtemps", regrette le défenseur danois. 

"Je suis toujours en contact avec Brian, oui. La première chose qu'il faut se rappeler en football, c'est que c'est un monde un peu fou, que les personnes avec qui tu as un bon contact sont rares et que c'est donc important de garder ce lien humain", explique Zanka. 

Reste maintenant à voir si le successeur de Riemer, quel qu'il soit, continuera à faire confiance à Jorgensen. "Je suis ici maintenant, et j'ai la sensation d'avoir les qualités pour y être", sourit-il avec nervosité. "Le football est comme ça, et je continuerai à travailler dur".

Mathias Jorgensen sait cependant qu'il n'est pour le moment pas à son meilleur niveau. "Puis-je passer un palier ? Oui, toute l'équipe le peut. Mais ces choses prennent du temps, tu arrives dans un club et tu cotoies des joueurs que tu n'avais vu que sur Livescore jusque là", souligne-t-il. "Ce n'est pas facile".