Benito Raman aurait pu quitter Anderlecht pour un autre club belge en janvier...mais un homme a tout brisé : "J'étais tellement en colère contre lui"

Benito Raman ne voulait vraiment pas aller en Turquie, car il allait manquer à son fils Mason. Mais il a été poussé à y aller. "Je n'avais jamais le choix dans toute cette histoire. Je devais aller en Turquie, j'ai été poussé par mon ancien agent", raconte-t-il au Laatste Nieuws.

"Il m'avait fait croire que c'était la seule équipe intéressée. Finalement, il s'est avéré que La Gantoise l'était également. J'étais tellement en colère contre lui ! Il m'a volé cette opportunité. Même si cela n'aurait été que pour six mois, tout le monde sait que j'aurais adoré rejouer là-bas. Dommage que cela ne se soit pas fait parce qu'il voulait imposer ses choix..." explique-t-il.

Raman a longuement hésité, mais a fini par accepter l'offre de Samsunspor. Malgré le contrat avantageux qu'il y a signé, la sauce n'a jamais pris : "J'étais toujours prêt à faire des sacrifices financiers pour pouvoir revenir en Belgique. Ce n'est pas une question d'argent pour moi. Sinon, j'aurais serré les dents quelques années en Turquie. Amasser du fric pour ensuite arrêter". 

Benito Raman veut retrouver du plaisir à Malines

L'aventure à Anderlecht s'est également terminée en queue de poisson, mais il ne souhaite pas en rajouter. "Il y avait certaines personnes qui aimaient raconter des histoires pour trouver une excuse pour me mettre à la porte."

Le nouvel attaquant de Malines a appris à se blinder face à cet univers de requin : "Ces gens font ce qu'ils veulent. J'ai ma propre opinion là-dessus. Dire que je veux me venger d'eux ou dire du mal d'eux, je suis devenu trop vieux pour ça. Ils ne recevront tout simplement plus de poignée de main de ma part quand je les verrai, c'est aussi simple que cela".