Sanneh, Morioka et Dauda étaient titulaires : cela fait six ans qu'Anderlecht n'a plus joué à domicile en Europa League
Photo: © photonews
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Ce soir, Anderlecht reçoit le Dinamo Minsk pour assurer sa place en phases de groupe de l'Europa League. Il faut remonter six ans en arrière pour voir le Lotto Park accueillir un match de cette compétition.
Anderlecht est à 90 minutes (ou plus) d'une qualification pour la phases de groupes de l'Europa League. Pour cela, il faudra défendre cet avantage d'un but acquis à l'aller. Vous souvenez-vous du dernier adversaire accueilli par les Mauves pour un match d'Europa League ?
Le Lotto Park a évidemment connu les campagnes européennes de l'Union ces dernières saisons, et vu Anderlecht se frotter à quelques pointures comme West Ham, l'AZ ou Villarreal en Conférence League. Mais pour trouver trace d'un match d'Anderlecht à domicile en C3, il faut remonter au 29 novembre 2018.
Effacer les cauchemars de la saison 2018/2019
Les visiteurs étaient slovaques : il s'agissait du Spartak Trnava. Seuls 8000 supporters avaient garni le Lotto Park (contrairement à ce soir où le stade est sold out). Il faut dire que la campagne avait été particulièrement morose. Anderlecht n'avait pas gagné un seul match et n'avait marqué que lors d'une seule rencontre, avec un doublé de Zakaria Bakkali contre le Fenerbahce. Bakkali, un nom qui revient de très loin pour les Anderlechtois. La feuille de match contre Trnava en contient plusieurs autres.
Ce jour-là, Hein Vanhaezebrouck avait aligné un onze qui laisse rétrospectivement de très mauvais souvenirs aux supporters. Dans les buts, Thomas Didillon était capitaine, protégé par une défense composée de Dennis Appiah, Bubacar Sanneh, Sebastiaan Bornauw et James Lawrence. Au milieu de terrain, Yevgen Makarenko était associé à Edo Kayembe.
En attaque, Knowledge Musona, Ryota Morioka et Kenny Saief étaient chargés d'alimenter Mohamed Dauda. Vous comptez bien : il n'y avait qu'un seul joueur belge dans l'équipe. Le banc était par contre 100% noir-jaune-rouge et loin d'être dénué de talent. Franck Boeckx était entouré de garçons prometteurs comme Hannes Delcroix, Sieben Dewaele, Alexis Saelemaekers, Albert Sambi Lokonga, Yari Verschaeren et Francis Amuzu.
Montés au jeu, les deux derniers cités sont les seuls du noyau à toujours défendre les couleurs du club aujourd'hui (même s'ils seraient visiblement déjà partis sans leurs pépins physiques respectifs). Quatre jours plus tôt, un certain Jérémy Doku avait effectué ses grands débuts professionnels sur le sythétique de Saint-Trond. Mais il n'avait pas été retenu pour l'Europa League.
En six ans, la progression de Doku a été fulgurante. Dans l'autre sens, Vincent Kompany a eu le temps de gagner trois derniers trophées avec Manchester City, revenir au Sporting comme joueur-entraîneur, raccrocher les crampons, effectuer ses débuts officiels comme coach, se brouiller avec la direction anderlechtoise, faire monter Burnley en Premier League, faire redescendre les Clarets en Championship et signer au Bayern Munich.
De l'eau a donc coulé sous les ponts depuis cette funeste soirée de novembre. A Anderlecht de le montrer, avec un enthousiasme retrouvé et une équipe plus séduisante (du moins sur papier). Jeunes espoirs il y a six ans, Yari Verschaeren et Francis Amuzu vont désormais devoir assumer leurs responsabilités.
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