Verschaeren et Vazquez sur le départ ? La direction d'Anderlecht réaffirme sa politique dans ce mercato

La philosophie de Jesper Fredberg est simple : personne n'est intransférable s'il reçoit une bonne offre pour l'un des joueurs. Cela s'applique de Dolberg à Verschaeren, Dreyer, Sardella... Anderlecht n'est pas actuellement le club qui peut refuser une offre de plusieurs millions.

La première tâche de Fredberg est toujours d'aider Anderlecht à rester en bonne santé. Cela inclut la vente de joueurs. Par exemple, si un club proposait une offre de 15 millions d'euros pour Verschaeren, ce serait financièrement irresponsable de ne pas l'écouter.

Le club est presque complètement en bonne santé, mais cela est aussi dû à Marc Coucke, qui avec le conseil d'administration, a fait de gros efforts pour fournir les fonds nécessaires à Anderlecht. Pour rappel : sans cet argent, Anderlecht aurait même pu avoir des problèmes de licence.

Il est donc crucial de ne jamais revenir à cette position. Ainsi, chaque saison, des joueurs doivent être vendus et acquis à bas prix. Des joueurs sur lesquels une plus-value peut être créée, comme le prouvent les cas de Zeno Debast et Jan-Carlo Simic.

Verschaeren doit rapporter plus que sa valeur marchande actuelle

Quid, alors, de Yari Verschaeren ? Il n'est pas poussé vers un transfert. Comme nous l'avons déjà mentionné : sa valeur marchande a presque été divisée par deux par rapport à avant sa blessure. Cette valeur doit donc augmenter cette saison pour en tirer le maximum. Ou alors un club doit venir avec une offre de 15 millions...

Tout le monde est remplaçable, mais il faut en avoir les moyens. C'est donc un cercle vicieux où Fredberg doit trouver l'équilibre entre l'aspect sportif et financier.