Interview Killian Sardella à coeur ouvert : "Il y avait de l'intérêt étranger... mais surtout beaucoup de blabla"
Photo: © photonews
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Killian Sardella a prolongé au Sporting d'Anderlecht jusqu'en 2028. Un geste fort, alors qu'un concurrent sérieux arrive en la personne de Thomas Foket.
Quelle réponse de la part de Killian Sardella : alors que Thomas Foket est officiellement devenu Anderlechtois ce week-end, et que le Diable Rouge ne vient clairement pas pour cirer le banc, l'arrière droit du RSCA a délivré un très bel assist pour Dolberg au Bosuil.
"On savait que ce ne serait pas facile ici, mais on a réussi à faire le gros dos et à s'imposer. Anderlecht veut toujours faire le jeu et c'est vrai qu'aujourd'hui, on a subi, ils ont souvent eu la balle, mais quand l'adversaire est d'un niveau comparable, c'est ce qui arrive", analyse Sardella après la rencontre.
Sardella jusqu'en 2028, une libération
Quand on évoque l'arrivée de Foket, il évacue le sujet d'un sourire : "Anderlecht est un grand club, qui veut amener de la concurrence à tous les postes, c'est normal. Ca nous pousse vers le haut. Cette saison, on est assurés de jouer l'Europe", rappelle-t-il. "Je suis content de l'arrivée de Thomas, ça augmente le niveau de l'équipe".
D'autant que Killian Sardella vient de prolonger jusqu'en 2028, ce qui écarte l'idée d'un départ - c'est plutôt Louis Patris qui devrait quitter le Sporting face à cette nouvelle concurrence. "Cette prolongation est un soulagement car ça me trottait toujours en tête", concède-t-il. "Les négociations ont été longues, mais nous sommes parvenus à un accord".
Personne ne peut jouer 50 matchs sur une saison
De l'intérêt étranger avait été évoqué pour l'international U21, qui relativise tout de même. "Oui, il y avait de l'intérêt, c'est vrai. D'Allemagne ? Oui", reconnaît Sardella. "Mais il y avait aussi beaucoup de blabla dans les journaux, ça n'a jamais été aussi concret qu'on a pu l'écrire et mon intention a toujours bien été de rester au club".
Ce qui signifie donc se battre avec Thomas Foket pour la place d'arrière droit. "Je crois que le club pense aussi à la tournante, nous sommes assurés de jouer l'Europe cette saison, ça fait 50 matchs. Personne ne peut jouer autant", souligne Killian Sardella. "Jouer à gauche ? Si le club en a besoin, oui... mais mon poste, c'est à droite, maintenant". Le message est clair !
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