Comment Sébastien Pocognoli gère son groupe avant un mois d'août infernal

L'Union Saint-Gilloise a une véritable montagne devant elle. Ce mois d'août, elle jouera 7 ou 8 matchs, selon qu'elle élimine ou non le Sparta Prague la semaine prochaine (la Pro League devrait reporter l'un de ses matchs le cas échéant).

Cela signifie que Sébastien Pocognoli, malgré son peu d'expérience, doit déjà faire avec quelque chose de toujours très difficile pour un entraîneur : gérer l'enchaînement effréné des rencontres. "On prépare une série de 6 ou 7 matchs, voire plus, je l'espère", entame-t-il en conférence de presse.

Un casse-tête pour Poco 

"C'était important de commencer ce mois par une victoire. Tout le noyau doit être prêt. Les choix sont faits par rapport à l'adversaire, mais aussi à l'aspect physique", continue Pocognoli, qui n'a également parfois pas le choix.

"Je ne peux pas faire ce que je veux avec certains joueurs, comme Kevin Rodriguez, Anan Khalaili, Mohammed Fuseini", précise-t-il. "Il y a des paramètres à suivre, et ce sont ces paramètres qui déterminent qu'un onze débute ou un autre". 

Parmi les impondérables, il y a les blessures de Christian Burgess et Ross Sykes, absents "pour encore quelques semaines", a reconfirmé Pocognoli. Mais aussi le fait que Kevin Rodriguez revienne de la Copa America, que Promise David soit encore jeune ou que Fuseini doive se gérer physiquement. 

Bref : il ne faudrait pas qu'un cadre se blesse dans les semaines à venir. Ou qu'une offre impossible à refuser arrive sur la table. L'Union Saint-Gilloise s'apprête à plonger en apnée et à ressortir la tête de l'eau début septembre...