Interview Evoluer sous les mêmes couleurs, le rêve des frères Bertaccini : "Adriano a eu raison de quitter Liège après six mois"
Photo: © SC
Suis Walfoot dès à présent sur Instagram!
Les frères Bertaccini évolueront-ils, un jour, sous les mêmes couleurs ? C'est en tout cas le souhait de Paolino, qui croit en ses chances de se remettre sur le devant de la scène en Belgique, avant de retrouver l'élite et son cadet.
Moins de 48 heures avant de voir la Belgique défier la Roumanie lors de sa deuxième rencontre de cet Euro 2024, Walfoot.be a eu l'occasion de s'entretenir avec Paolino Bertaccini... qui sera en plein mariage au moment du coup d'envoi !
L'actuel joueur du Floridsdorfer AC, en deuxième division autrichienne, ne nous a pas caché son envie de revenir en Belgique dès la saison prochaine. Il pourrait alors tenter de reproduire le parcours de son frère cadet, Adriano qui, après avoir impressionné avec Thes Sport en Nationale 1, puis avec le RFC Liège en Challenger Pro League, a désormais la chance de s'exprimer au sein de l'élite du football belge, à Saint-Trond.
Paolino Bertaccini suivra-t-il la trajectoire de son frère... cadet ?
"Je ne suis pas surpris, je connais les qualités de mon frère. En Nationale 1, il marchait sur le championnat. Il avait ensuite plusieurs propositions en Challenger Pro League, dont le RFC Liège. Nous avons mis tous les clubs sur la table et je l'ai aidé à faire son choix. Il était déjà chaud d'y aller, et je lui ai dit que je pensais également qu'il s'agissait de la meilleure solution.", lançait Paolino à notre micro.
"Par contre, j'ai été surpris qu'il n'y reste que six mois, c'est allé plus vite que ce que je pensais. Je pensais qu'il aurait besoin d'une année ou deux d'adaptation, mais là encore, il a marché sur le championnat. Il était le meilleur buteur, il est parti en D1A et ça a surpris tout le monde, mais pas moi. Je sais qu'il peut avoir sa place dans n'importe quel club."
Adriano a eu raison de quitter le RFC Liège après six mois"
Un départ qui avait permis aux Sang & Marine de récupérer près d'un million d'euros, mais qui a laissé Gaëtan Englebert sans attaquant de formation pour terminer la saison. "Les supporters de Liège auraient aimé qu'il reste, mais il a bien fait de saisir cette opportunité. En six mois, on ne sait jamais ce qu'il peut se passer. Une blessure, une baisse de régime,... L'opportunité n'allait peut-être pas se représenter pendant l'été. Il a eu cette occasion et a eu raison de la saisir."
Un parcours duquel Paolino Bertaccini, qui a déjà connu le monde professionnel belge au Cercle de Bruges et au Racing Genk, aimerait s'inspirer. C'est d'ailleurs après une aventure... en Autriche, aussi, à Lustenau, qu'Adriano Bertaccini était revenu en Belgique. Son passage fut bien moins fructueux que celui de son frère aîné à Vienne, cependant.
Les frères Bertaccini, un jour réunis ?
"Le rêve ultime, ce serait d'évoluer ensemble. Et je pense qu'on serait très complémentaires. On regarde beaucoup de matchs l'un de l'autre, je connais ses courses, les ballons que je pourrais lui servir, et lui sait aussi ce que je ferais. J'ai encore un an de contrat ici et je ne sais pas ce que je vais faire. J'espère pouvoir revenir en Belgique, et si ce n'est pas le cas, ce sera la saison prochaine. L'idéal serait que je me refasse voir, dans un club avec un bon projet sportif."
"Je pense qu'entre la D1B et la D1A, il n'y a pas beaucoup de différences. Du moins entre les équipes de tête en Challenger Pro League et celles du bas en Jupiler Pro League. Il y a, au minimum, huit ou neuf équipes qui ont le niveau de la D1A. C'est un championnat très serré, dans lequel il est très difficile de prédire qui va monter. C'est un véritable championnat tremplin."
Pour Paolino Bertaccini, la route idéale est donc déjà tracée. Revenir en Belgique, probablement en Challenger Pro League, afin de se remettre sur le devant de la scène à l'intérieur de nos frontières et, peut-être, recevoir une nouvelle chance de s'exprimer en D1A. Il y retrouverait alors son frère, Adriano. Et si les deux peuvent évoluer dans le même club, ça pourrait faire de sacrés ravages...
Inscrivez-vous maintenant à la newsletter de Walfoot