Jonathan Lardot, arbitre de l'année pour la quatrième fois : quel est le secret ? "On dirait que Dreyer est un râleur, mais..."

Jonathan Lardot, arbitre de l'année pour la quatrième fois : quel est le secret ? "On dirait que Dreyer est un râleur, mais..."
Photo: © photonews
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Jonathan Lardot a reçu le prix de l'arbitre de l'année, pour la quatrième fois de sa carrière. L'homme de 40 ans a encore le feu sacré pour diriger des matchs en Belgique... mais plus en Europe.

La fin de saison de Jonathan Lardot a été mouvementée. Une décision cruciale dans le match du titre, suivie d'une belle récompense : la réception du prix de l'arbitre de l'année, pour la quatrième fois. 

Dans un entretien accordé à l'Avenir, le natif de Fraiture, qui a déjà fêté son 40e anniversaire, s'est livré sur sa saison composée de 29 matchs dirigés dans la peau de l'arbitre principal.

"Je me donne un 7/10. De manière globale, elle a été positive. Mes assistants ont aussi été au niveau. Notamment dans la gestion des matchs, mais aussi dans la condition physique. Si tout le monde enlève les maillots, on ne sait plus distinguer les joueurs des arbitres. Physiquement, on est affûtés. On est passés d'un statut amateur à professionnel."

"Je repense à ce Club de Bruges - Cercle en championnat. J'ai donné une rouge à Igor Thiago dans une phase compliquée, avec beaucoup d'intensité. Si j'avais été positionné un mètre plus loin, j'aurais pu éviter cette exclusion qui a finalement été annulée par le VAR, à raison. C'est avec ce genre de situations qu'on peut aller chercher mieux qu'un 7/10.

Lardot ne vise plus l'Europe, mais il ne compte pas encore raccrocher les crampons

Cette année, l'arbitrage et le VAR ont, une nouvelle fois, été critiqués à de multiples reprises. Selon Lardot, qui a révélé avoir encore "le feu sacré" pour arbitrer en Belgique, mais plus en Europe, la Pro League ne devrait pas trop avoir les yeux rivés sur ses voisins.

"Nous ne sommes pas encore arrivés au bout du process, et je ne veux pas prendre un autre championnat en exemple. En Allemagne, par exemple, les entraîneurs s'en foutent d'encaisser deux buts s'ils peuvent en marquer trois. Ici, on demande beaucoup plus de cadenasser. Cela ne facilite pas la gestion des matchs."

Jonathan Lardot, c'est aussi un style léger, qui plaît généralement aux acteurs. "Il y a toujours eu du respect pour l'arbitrage de la part des clubs, mais je sens qu'ils se disent : 'Chouette, c'est Lardot !"

"Je rigole beaucoup avec les joueurs, ils réagissent de manière différente. Dans une rencontre, il y a toujours une période plus décontractée. J'aime les attitudes sympas, comme un petit clin d'œil. C'est le cas d'Anders Dreyer, par exemple. Sur le terrain, on dirait que c'est un râleur. Mais, en réalité, il redescend très vite."

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