La tendance des entraîneurs qui partent avant la fin de la saison : "Certains sont devenus fous"
Photo: © photonews
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Le Club Bruges l'a déjà fait la saison dernière en débauchant Ronny Deila de Standard. Philippe Clement a été présenté à Bruges huit jours après avoir remporté le titre avec Genk... Et maintenant c'est donc Wouter Vrancken qui devrait aller à La Gantoise la saison prochaine.
Pourquoi les clubs n'attendent-ils pas la fin de la saison pour négocier avec un nouvel entraîneur ? "Le football est devenu un monde étrange", déclare un agent à Het Laatste Nieuws.
"Nous ne proposons jamais un entraîneur s'il est largement impliqué dans la saison, mais chacun a sa propre méthode. Et ce ne sont pas seulement les agents, parfois c'est l'entraîneur ou le joueur qui insiste pour chercher des opportunités."
Il ne s'agit donc pas seulement des entraîneurs, mais aussi des joueurs, qui veulent très tôt savoir où ils joueront la saison prochaine. "Les gens n'ont plus de patience, même si le marché contribue également à l'absence de patience", confirme un agent belge.
"À un moment donné, il faut entrer dans le jeu, sinon d'autres commencent à travailler pour ton client alors qu'ils ne sont pas du tout habilités. Certaines personnes sont devenues folles. Elles arrivent avec des propositions : 'Regarde ce que nous avons, ton agent n'a pas pu réaliser cela'. Alors il faut vite présenter quelque chose."
Une méthode qui suscite des critiques. "Je ne suis pas du tout pour tout cela. Les gens devraient apprendre à rester calmes et à faire ce pour quoi ils sont bien, parfois trop bien, payés. Dans le football, beaucoup de personnes ne pensent qu'à elles-mêmes. Si je peux l'avoir, alors c'est à moi : voilà comment ils raisonnent. Et ils ne regardent pas les autres parties concernées."
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