Interview Kevin Denkey explique sa saison de patron : "Mais j'aurais pu marquer encore plus !"

Florent Malice
Florent Malice depuis le Tangla Hotel, à Bruxelles
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Kevin Denkey explique sa saison de patron : "Mais j'aurais pu marquer encore plus !"
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Kevin Denkey a été désigné Soulier d'Ébène ce lundi soir au gala des African Awards. Un trophée qui récompense sa superbe saison.

Kevin Denkey, que signifie ce Soulier d'Ébène pour vous ? 

Il signifie énormément, quand je vois la qualité des nominés. Je dois leur rendre hommage car c'est aussi eux qui m'ont poussé à faire une telle saison. Koita, Amoura, ça a été de beaux duels. Les anciens gagnants, c'est aussi inspirant. Mike Trésor, Paul Onuachu avec ses buts... Même si je ne définis pas ma progression que par les buts que je marque.

C'est votre troisième saison en Belgique, avec justement une progression constante. Qu'est-ce qui fait que cette saison, tu as explosé ? Est-ce dû à la belle saison du Cercle ? 

On n'est rien sans l'équipe, donc je dirais que ça joue un grand rôle. Mais moi aussi, à titre personnel, je me suis beaucoup plus focalisé sur la performance. Avant cela, je jouais beaucoup sur mon talent. Et je me suis aussi habitué à mes équipiers, on se connaît au sein de l'équipe, ça m'a facilité beaucoup de choses.

Denkey Kévin
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Miron Muslic est le coach en exercice depuis le plus longtemps. Une telle stabilité aide aussi.

Bien sûr, je ne peux pas dire le contraire. Quand le coach est arrivé, je ne jouais pas énormément, et il m'a fait confiance. J'ai directement senti ça. Ca n'a pas été facile tout de suite, je n'ai pas directement marqué 27 buts. J'ai beaucoup travaillé pour ça, je remercie tout le staff et mon coach.

Vous n'avez que 23 ans, et on dit que les attaquants atteignent leur pic vers la trentaine (il sourit). Tu sens que tu as encore une marge de progression ?

Je suis très exigeant avec moi-même. Pour être honnête avec vous, j'ai marqué 27 buts mais j'ai l'impression que j'aurais pu en marquer 35. Je suis dur avec moi-même, je sais qu'il y a des situations où je devais marquer. Mais c'est aussi une bonne chose, de voir qu'il y a de la marge de progression. C'est de bon augure pour l'avenir.

Vous êtes aussi le premier togolais à remporter ce trophée. Ca signifie beaucoup pour vous ? 

Oui, j'aurais pu m'exprimer bien plus longtemps sur la scène après avoir reçu le trophée mais il y avait trop d'émotions. Je dédie ce trophée au Togo, bien sûr. L'équipe nationale m'a beaucoup apporté. Remporter ce trophée, puis peut-être être meilleur buteur, c'est fantastique. Je ne peux pas encore dire que je le suis, il reste deux journées (sourire).

C'était aussi la Fête des Mères hier, c'est un symbole fort (la maman de Kevin Denkey est décédée en décembre dernier, nda). 

Vraiment, oui. C'est très symbolique et je ne pouvais pas faire sans dédier ça à ma mère. 

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