Anderlecht va devoir calmer ses nerfs : "Contre Bruges, ça ne passerait pas"

Anderlecht va devoir calmer ses nerfs : "Contre Bruges, ça ne passerait pas"
Photo: © photonews

Anderlecht peut faire un grand pas vers le titre dimanche prochain face au Club de Bruges. Mais une fin de match comme celle de samedi serait fatale.

Cette saison, Anderlecht ne s'en cache pas : ce qui compte, c'est de gagner, même si le jeu ne suit pas forcément. Et personne ne fera la fine bouche si les Mauve & Blanc sont champions comme ça. Mais peuvent-ils être champions comme ça ? La question se posait après le match. 

Il semblerait que la réponse soit oui, mais il faudra tout de même éviter une chose : une fin de match en panique totale comme contre Genk. Anderlecht a par moments très bien joué au football, mais les 20 dernières minutes, c'était sauve-qui-peut. 

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© Voetbalkrant.com

"Peut-être, mais dans ces moments-là, nous sommes solidaires et défendons en équipe", relativise Mats Rits. Le meilleur exemple a été Théo Leoni, monté comme un beau diable. "La façon dont nous avons bloqué les tirs, c'était impressionnant. Bien sûr, j'aurais préféré qu'on évite ça. Mais savoir garder un résultat est très important aussi".

Le problème, c'est que l'un des patrons du milieu de terrain, Thomas Delaney, sera absent dimanche, suspendu. Leoni a montré en rentrant au jeu qu'il pouvait amener cette grinta et on sait que le gamin de Neerpede donnerait sa vie pour connaître un titre avec le Sporting.

Mais une façon de ne pas souffrir comme ça est aussi de ne pas reculer en fin de rencontre, et sur ce plan, c'est peut-être à Brian Riemer de trouver les mots. Cela dit, comme pour le jeu, si Anderlecht est champion en souffrant, personne n'aura rien à y redire...

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