Le coup de gueule d'Adrien Trebel envers les supporters d'Anderecht : "Ca m'est resté en travers de la gorge"

Etre transféré d'un club à son rival est un sujet sensible, Adrien Trebel est plutôt bien placé pour le savoir. C'est donc fort de son expérience qu'il a commenté pour Football Time le harcèlement subi par Noah Sadiki à l'occasion de son départ d'Anderlecht pour l'Union Saint-Gilloise.

"Le nombre d'insultes qu'il a pu recevoir sur les réseaux sociaux...que tu n'acceptes pas qu'il aille chez le voisin, c'est une chose. Mais il y a une façon de dire les choses. L'insulter de la façon dont il s'est fait insulter, c'est compliqué" déclare-t-il à Sacha Tavolieri.

De quoi rebondir sur l'attitude controversée du père du joueur : "Ca ne veut pas dire que je cautionne ce que son père a fait. Quand tu es père, tu veux protéger ton enfant. Peut-être l'a-t-il mal fait, avec les mauvais termes, mais quand tu vas sur les réseaux sociaux et que tu vois que ton fils se fait insulter tous les jours, tu peux éclater". 

Trebel et Sadiki, le même combat

Pour son cas personnel, Trebel avait pris ses précautions : "Quand j'ai signé à Anderlecht, j'ai décidé de protéger toute ma famille. Tous les réseaux sociaux étaient bloqués, j'évitais qu'ils puissent tomber dessus. Parce que j'avais cette maturité". Ce qui ne l'a pas empêché de recevoir certaines photos choquantes.

Sadiki n'avait, lui, que 18 ans au moment de ce fameux transfert : "Noah, vous voyez qu'il essaye de se défendre, mais on lui tombe encore dessus. C'est quelque chose qui m'était resté en travers de la gorge, surtout connaissant le gamin".