Il y a eu des doutes à son sujet, mais Anderlecht s'est trouvé un patron : restera-t-il ?
Photo: © photonews
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Thomas Delaney était titulaire ce mercredi face au Cercle de Bruges, et faisait partie des Mauves les plus précieux face à un adversaire au jeu très direct. Le Danois s'impose comme une valeur sûre, et pourrait bien prolonger son séjour à Bruxelles.
Thomas Delaney a un côté Van Bommel sur les terrains comme en dehors. Le style de jeu accrocheur, parfois vicieux, mais plus fin qu'il en a l'air ; cet air de gendre idéal souriant et charmeur pour désamorcer toute situation ou pour s'adresser à la presse. Le Danois est aussi sympathique qu'il est précieux sur la pelouse.
Surtout face à un adversaire comme le Cercle de Bruges. "C'est toujours un adversaire piégeux. On s'est battus pendant 20 minutes, puis on a trouvé la faille. C'est une équipe difficile à jouer", sourit Thomas Delaney après le match. "Et ce n'est jamais un beau match à voir (rires). Ils ont un style de jeu clair, il ne faut pas trop s'exposer".
Cette large victoire 3-0 est idéale avant d'affronter une nouvelle fois les Groen & Zwart, dimanche. "C'est vrai, mais on sait aussi que nos dernières performances à l'extérieur ont été insuffisantes", rappelle Delaney. "Il faudra prendre les deux en considération, et essayer d'enfin enchaîner".
Patron d'Anderlecht... la saison prochaine aussi ?
Le triangle de l'entrejeu a souvent été modifié cette saison, et Delaney en a longtemps été tenu écarté. Brian Riemer, en conférence de presse, s'en expliquait : "Thomas a vécu une saison difficile, pourrie par les blessures. Il a douté, et pour être honnête, j'ai moi-même douté. C'est pour ça qu'il était sur le banc", reconnaît le coach du RSCA.
"Il n'a jamais réussi à trouver le rythme. D'abord l'épaule, puis les ischios... Chaque fois qu'il approchait de son meilleur niveau, Thomas a dû repartir de zéro", continue Riemer. "Mais c'est un gagnant, un leader. Il a l'expérience du plus haut niveau et de ces moments cruciaux dans une saison. Thomas Delaney rend les autres meilleurs, et il peut nous guider dans ces 5 derniers matchs".
Anderlecht va en tout cas devoir confirmer, après avoir été très critiqué sur le plan du jeu dans ces Playoffs jusqu'ici. "Je ne parle ni français ni néerlandais, je ne lis donc pas les critiques et ce n'est pas plus mal", plaisante Delaney. Prêté par le FC Séville, il pourrait rester plus longtemps si la fin de saison se passe bien.
"Vais-je apprendre la langue ? (il hésite) J'aimerais apprendre le français. Le néerlandais, je ne pense pas que ce soit si difficile, mais je ne sais dire qu'une phrase que je ne dirai pas ici (rires). Bruxelles est une ville fort internationale, donc ce n'est pas trop grave", conclut l'international danois.
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