La révélation des Playoffs continue de se poser des questions : la valse des entraîneurs s'annonce indécise
Photo: © photonews
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Genk s'est hissé en Champions Playoffs de toute justesse. De quoi relancer le débat sur le statut de Wouter Vrancken dans le Limbourg.
Cette saison de Pro League aura été marquée par de nombreux retournements de siatuations, les Playoffs en sont l'épilogue ultime. Et cela se fait ressentir pour les entraîneurs, qui peuvent rapidement passer de héros à zéros...ou l'inverse. C'est notamment le cas de Wouter Vranken à Genk.
On a longtemps douté de la qualification du Racing pour les Play-offs de Champions. Une fois soulagée par l'obtention du dernier ticket, l'équipe a rapidement été considérée comme le maillon faible de cette mini compétition. Cinq match plus tard, Genk est la révélation de cette fin de saison et Wouter Vrancken est porté aux nues pour son adaptation tactique.
Reconnaître ses torts
Son passage à un 3-4-2-1 semble avoir transformé l'équipe. La seule critique qu'on entend désormais est le fait d'avoir attendu si longtemps pour le faire. Tout comme avoir gardé Mathias Galarza, Zakaria El Ouahdi et Anouar Aït El Hadj sur le banc pendant une grande partie de la saison.
Cela lui a d'ailleurs été reproché par la direction. Le cas de l'Argentin a longtemps fait grincer des dents : le Racing a dû débourser 10 millions pour se démarquer de la concurrence. El Ouahdi, acheté pour 2,5 millions au RWDM, et Aït El Hadj, arrivé contre deux millions, ont également coûté une certaine somme.
L'ardoise a ainsi grimpé jusqu'à plus de dix millions pour des garçons que le département de recrutement a identifiés comme des titulaires potentiels. Mais Vrancken le 4-2-3-1 utilisé pendant la quasi totalité de la phase classique ne leur réservait aucune place. Le T1 limbourgeois a reconnu ses erreurs, même s'il ne les qualifiera pas ainsi.
On mise désormais davantage sur les qualités techniques en réduisant les espaces de passe pour éliminer l'adversaire. Dans le système de la saison régulière, l'objectif était au contraire de garder de grands espaces pour profiter de la vitesse de Christopher Bonsu Baah, Joseph Paintsil, Luca Oyen ou Alieu Fadera.
Un mercato indécis pour les entraîneurs
Mais l'opinion de la direction a-t-elle changé ? Wouter Vrancken n'a jamais été critiqué par ses supporters. Peut-on remplacer un entraîneur qui pourrait atteindre une qualification européenne à partir d'une position aussi compromise ? Et si l'équipe prolonge son état de forme pour s'inviter à l'une des deux premières places (deux points la séparent de la deuxième place).
Cela semble presque impossible. Qui Genk pourraient-ils trouver de mieux ? Il est peu probable qu'aucun autre grand club ne se manifeste pour Vrancken, d'autant plus que La Gantoise, le Club de Bruges et l'Antwerp risquent d'être actifs en la matière cet été. Plus que jamais, il faudra que tout le monde mette de l'eau dans son vin.
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