Interview Les non-matchs à l'extérieur peuvent-ils priver Anderlecht du titre ? "Ce n'est pas le moment de paniquer"
Photo: © photonews
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Anderlecht était sur le point de revenir de Genk avec un point. Mais les Limbourgeois méritent leur victoire, ce que reconnaît Kasper Schmeichel.
La différence entre les prestations d'Anderlecht à domicile et à l'extérieur commence à être inquiétante. Après le non-match à Bruges, c'est le déplacement à Genk qui se solde par une défaite méritée : "Nous devons y remédier. Rien de ce sur quoi nous avons travaillé en semaine n'a fonctionné aujourd'hui. Surtout en première mi-temps" déclare Kasper Schmeichel.
Il poursuit : "Nos deux derniers matchs à l'extérieur n'ont pas été suffisamment bons. Vous ne pouvez pas aborder une rencontre de cette manière et penser que vous allez gagner. C'est quelque chose dont nous devons discuter et que nous devons résoudre".
Mais le portier danois relativise : "Il y a encore du temps. C'est quelque chose qui peut arriver dans le football. Maintenant, nous devons nous ressaisir et continuer. Genk ne nous a pas surpris. Nous savions ce qu'ils allaient faire, mais nous n'avons pas pu y remédier aujourd'hui".
Ce penalty ? Que doit-il faire à un mètre de distance ?
Schmeichel constate que le réveil de l'équipe a été trop tardif : "La deuxième mi-temps s'est mieux passée, sans pour autant être brillante. Notre jeu n'était pas à la hauteur de ce dont nous savons être capables. Nous n'avons pas pu conserver le ballon comme nous le pensions".
Il trouvait tout de même à redire sur le penalty accordé aux Limbourgeois pour la faute de main de Killian Sardella : "Nous ne méritions pas le nul, mais nous aurions été contents avec. Mais ce penalty... Je ne sais pas ce qu'il doit faire à un mètre de distance".
Anderlecht pourrait bientôt perdre sa première place en cas de victoire de l'Union contre le Club de Bruges. Mais Schmeichel ne veut pas entrendre parler de stress : "La pression est différente pour chacun. Quand on voit les progrès que nous avons accomplis... La pression est sur les autres. Personne ne veut bien sûr finir deuxième. Nous sommes toujours en lice. Nous verrons où nous atterrirons, mais ce n'est pas le moment de paniquer".
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