L'Union Saint-Gilloise dans le dur : "Le premier qui rigole, je pense que je le tue"
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L'Union Saint-Gilloise a laissé passer sa chance à Anderlecht. Les mines étaient basse à l'interview d'après-match.
Quand l'arbitre Erik Lambrechts a désigné le point de penalty et brandi une deuxième carte jaune à Zeno Debast, l'Union Saint-Gilloise s'est retrouvé en quelques instants avec les clefs du match. Mais elle quitte finalement le Lotto Park sur une défaite, et sans sa première place, pourtant occupée depuis de longs mois.
Cameron Puertas a tenté la méthode Coué, expliquant que cela pourrait potentiellement permettre à l'équipe de repartir sur de meilleures bases, sans la pression qui incombe au leader.
Anthony Moris ne veut pas entendre parler de cette position du chasseur et du chassé : "C'est des conneries. S'il manque un point au décompte final, on pleure. On est des compétiteurs, c'est tout" déclare-t-il au mirco d'Eleven.
L'Union Saint-Gillloise abattue
Le portier luxembourgeois est particulièrement amer : "Je préfère perdre des matchs où il n’y a rien à redire. Ici, on perd trois matchs où on doit être plus efficace dans les deux rectangles. Il y a eu du positif, de l'envie, du pressing, des occasions".
Il regrette particulièrement cette gestion de la deuxième mi-temps : "On est battus par nous-mêmes, on revient à 1-1, on est à onze contre dix, le deuxième but nous coupe les jambes". De quoi encore un peu plus enfoncer le groupe : "Le premier qui rigole dans cette période, je pense que je le tue, il y a un sentiment de revanche".
Interrogé sur sa responsabilité sur le premier but anderlechtois, sur lequel il relâche le ballon dans les pieds de Kasper Dolberg, Moris explique : "J'ai la vue masquée par Machida, je n’arrive pas à mettre mon corps en opposition. Avec un peu de réactivité les défenseurs auraient pu m’aider, mais je ne veux pas fuit mes responsabilités".
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