L'heure des expérimentations est passée : à Bruges, l'un des plans de Riemer a montré ses limites

On peut imaginer toute la frustration qui habitait Mats Rits lorsqu'il a appris qu'il commencerait le match face au Club de Bruges sur le banc après ses cinq ans passés au Jan Breydelstadion. Alors qu'auparavant, il jouait tout le temps dans l'entrejeu anderlechtois. 

"Le plan était de construire avec Théo Leoni, qui a les meilleurs pieds de nos milieux de terrain. Et Delaney devait mettre la pression sur les flancs en tant que 'huit'", expliquait Riemer.

Un plan qui a totalement échoué. Leoni recevait bien le ballon, mais n'avait pas de solutions vers l'avant. Delaney ne venait pas proposer son aide et les flancs étaient bien protégés par le Club. Défensivement, Anderlecht était très fébrile car Leoni et Delaney ne se coordonnaient pas.

Rits assure l'équilibre

Rits aurait pu être le garant de cet équilibre en restant toujours en position. Il en a d'ailleurs récemment parlé dans le podcast Mauve et Blanc : "Mon rôle est d'être ce tampon pour la défense. Je ne monte pas beaucoup car nous avons déjà tellement de joueurs offensifs."

L'équilibre est important dans une équipe et c'est ce que Rits assure, même si ce n'est pas toujours agréable à voir. "Rits a une importance énorme dans un groupe", nous raconte l'ancien sélectionneur Georges Leekens. "Il n'est pas toujours parmi les meilleurs joueurs, mais un Mats Rits, un Ruud Vormer, ce sont des joueurs qui font progresser les autres".

Pourquoi continuer à expérimenter maintenant ?

De quoi mettre le duo Delaney - Leoni aux oubliettes. Le match à Bruges pourrait avoir raison de l'association à l'image des réticences de Riemer pour la doublette Dolberg - Vazquez en pointe.

Il sera donc intéressant de voir comment l'entraîneur réagira après cette performance inquiétante. Mais après avoir testé pas mal de formules différentes en phase classique, l'heure des essais semble passée.