Symbole du duel Union-Anderlecht malgré lui : Noah Sadiki réagit au dérapage de son père

Symbole du duel Union-Anderlecht malgré lui : Noah Sadiki réagit au dérapage de son père
Photo: © photonews

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Le père de Noah Sadiki a peut-être bien allumé la mèche d'un duel très tendu entre l'Union Saint-Gilloise et le RSC Anderlecht, ce lundi. Le joueur a réagi et souhaité calmer le jeu, mais il risque fort de devenir malgré lui le symbole d'une rivalité qui n'a plus rien de bon enfant.

On ne s'attendait pas forcément à ce que cela soit si tendu et si serré d'entrée de jeu, mais nous y voilà : l'Union Saint-Gilloise et le RSC Anderlecht sont au coude-à-coude. Au maximum, il y aura trois points d'écart entre l'Union et Anderlecht lors de leur premier duel dans ces Playoffs, en troisième journée. Et ce n'est que si Bruges bat le RSCA et que l'Union s'impose.

Un duel qui doit avoir un goût particulier pour un jeune joueur : Noah Sadiki. Le milieu de terrain de 18 ans a quitté Anderlecht l'été dernier un peu à la surprise générale pour le rival unioniste. Un transfert qui a contribué, bien malgré Sadiki, à faire passer la rivalité entre les deux clubs dans une autre dimension.

Un enfant de Neerpede au Parc Duden 

Que l'USG devance Anderlecht au classement, c'est une chose ; qu'elle gagne 8 derbys d'affilée, c'en était déjà une autre, qui commençait à frustrer les supporters Mauves. Mais que l'Union se mette à attirer des jeunes de Neerpede, elle qui ne forme aucun joueur du cru, c'était franchir une ligne "sacrée".

Sadiki Noah
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C'est ce qui a poussé une minorité de supporters anderlechtois à dépasser les bornes : Sadiki le racontait avant le double duel en début d'année, il avait même été victime de racisme (lire ici). Sans surprise, lors de ces matchs, il avait été chahuté par le public du Lotto Park... et il doit s'attendre à un sacré retour le 14 avril prochain. 

Et cette fois, il pourra blâmer son père. Dans un live sur les réseaux sociaux ce lundi après la défaite de l'Union à Genk, Francis Sadiki a "pété les plombs". "Votre club, Anderlclette, soi-disant, est grand, mais vous vous abaissez à venir m'embêter ici. Votre maillot, c'est mon torchon", lâchait-il entre autres.

Noah Sadiki n'a pas tardé à réagir à ce débordement de son père, et à s'en désolidariser : "C'est moi qui vais en payer les pots cassés, mais je l'assume : c'est mon père, et je suis en désaccord avec lui, vous pouvez le dire. Ca fait longtemps que j'essaie, on a eu des disputes [lui et moi] et ça me touche", assure le milieu de terrain de l'USG.

Une clarification tout à l'honneur du jeune unioniste, mais qui ne l'empêchera pas d'être, bien malgré lui, le symbole d'une réalité nouvelle entre le RSCA et l'Union Saint-Gilloise. Une rivalité d'équipes qui jouent le titre cette saison...

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