La revanche de Schmeichel (et Fredberg) : et si le titre se jouait entre les perches ?

La revanche de Schmeichel (et Fredberg) : et si le titre se jouait entre les perches ?
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Ce lundi, c'est une erreur d'Anthony Moris qui coûte deux points à l'Union Saint-Gilloise, et permet à Anderlecht de rester en tête ex-aequo. Et si le titre se jouait entre les perches ?

À son arrivée, Kasper Schmeichel a dû avoir les oreilles qui sifflaient. Le niveau de jeu du gardien de but, sa forme physique et, bien sûr, son statut de privilégié en tant que compatriote de Jesper Fredberg et Brian Riemer ont été pointés du doigt à l'envi durant ses premières rencontres en lieu et place de Maxime Dupé.

Le débat a duré longtemps, au fil de performances hésitantes de Schmeichel et tant que Dupé était toujours sur le banc. Un événement, cependant, a uni les supporters derrière leur n°1 : les critiques de Carl Hoefkens avant le Clasico, en décembre dernier. "Il ne sait pas plonger jusqu'au poteau, visez les coins", déclarait le désormais ex-coach du Standard. 

Schmeichel peut savourer 

Depuis, comme par magie, tout a changé : Maxime Dupé est parti lors du mercato hivernal, mettant un terme au débat. Et surtout, Kasper Schmeichel lui-même n'a presque plus commis la moindre erreur. Tout au plus est-il logiquement pointé du doigt après le partage à OHL, lorsqu'il manque totalement une relance.

Schmeichel Kasper
© photonews

Mais sur sa ligne comme dans l'organisation de sa défense et dans ses sorties, le vétéran danois a haussé son niveau de jeu. Est-il au niveau de son pic de forme avec Leicester City, quand les Foxes étaient champions ? Non. Mais fait-il partie, disons, des 5 meilleurs gardiens du championnat ? Peut-être bien. 

Surtout, il a l'expérience d'une course au titre, ce qui manque à beaucoup de joueurs du RSC Anderlecht. Ce qu'avait, par exemple, Simon Mignolet il y a deux ans, quand le gardien du Club de Bruges a offert le titre presque à lui tout seul à son équipe au détriment, déjà, de l'Union Saint-Gilloise. 

Schmeichel sait gérer la pression. Il ne la ressent probablement même plus vraiment, à 37 ans et en ayant connu tout ce qu'il a connu dans sa carrière. Anthony Moris, lui, n'en est pas à sa première erreur au moment fatidique. Dans un grand jour, Moris fait tout autant la différence que Schmeichel ; mais c'est dans la tête que tout pourrait se jouer... et sur ce terrain-là, c'est avantage au Danois. Et donc à Anderlecht... 

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