Simon Mignolet revient sur la période Ronny Deila : "Nous étions trop ignorants"

Ronny Deila avait tendance à reculer et à faire des changements défensifs. "Si vous marquez trois fois contre Courtrai, comment se fait-il que vous ne gagnez pas? Parce que vous n'avez pas de moyen de tuer le match, et d'empêcher l'adversaire de prendre confiance", a expliqué Simon Mignolet à Het Laatste Nieuws.

Il n'y avait pas de solutions pour continuer à contrôler le match. "Mais ce n'était pas le problème. Nous étions occupés à savoir comment jouer au football. Construire. Marquer. C'est pourquoi nous encaissions certains buts à répétition."

"Entraîner à Bruges, c'est différent"

"Peu à peu, nous sommes entrés dans une zone de panique, car nous avions déjà reçu trois gifles. Il n'y avait plus de repères. Pas de contrôle. Pas de scénario exact de ce qui devait se passer. Nous étions dans l'ignorance. Trop de points d'interrogation. Et nous n'avons pas pu inverser la tendance."

Il a sous-estimé la pression

Évidemment, les regards se sont tournés vers l'entraîneur. "Je pense que Ronny s'en est rendu compte lui-même. Surtout après ce match à STVV, où nous avions tout sous contrôle jusqu'à ce qu'ils ajustent tactiquement quelque chose. Initialement, il n'y avait pas de problème, mais après la pause, nous avons complètement perdu le contrôle. Et encore une fois, nous n'avons pas trouvé de réponse."

La pression semblait devenir trop forte pour lui. "On peut penser avoir déjà vécu beaucoup de pression dans sa carrière, mais être entraîneur à Bruges, c'est quelque chose de différent. C'est toujours le plus grand club du pays. Il faut savoir gérer ça."

"Je pense que Ronny a peut-être sous-estimé cela, oui. Le Standard a aussi des supporters passionnés, mais tout n'est pas dans les journaux tous les jours. Alors qu'ici, vous devez essayer de gagner chaque match. En Europe, en Coupe et en championnat."