Interview Jonathan Legear prend sa retraite : l'ancien d'Anderlecht et du Standard nous parle de ses projets d'après-carrière !
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Jonathan Legear avait déjà annoncé la fin de sa carrière professionnelle l'année passée, mais avait finalement prolongé le plaisir à l'échelon amateur du côté de Verlaine. Mais cette fois, c'est bel et bien fini : l'ex-Diable Rouge prépare l'après-carrière.
En fin de saison dernière, Jonathan Legear (36 ans) raccrochait les crampons... du moins à l'échelon professionnel. L'ancien chouchou du Parc Astrid restait sur une ultime saison à Visé, en Nationale 1, et semblait se diriger vers un rôle d'adjoint de José Riga, avec lequel il entretient une excellente relation.
Mais finalement, l'appel du football avait gagné : Legear décidait de continuer en D2 ACFF, du côté de Verlaine où il retrouvait son ami Mario Franchi. Après une ultime saison, il arrêtera pour de bon en juin prochain. Nous avons contacté Jonathan Legear pour en parler.
Bonjour Jonathan. Il a été annoncé que tu serais directeur technique et adjoint la saison prochaine, et donc que tu arrêterais ta carrière. Comment est venue cette décision ?
Après Visé, déjà, j'avais dit que j'arrêtais. J'étais en plein dans mes cours d'entraîneur, et je devais à la base rester dans le staff de José Riga. Les choses en ont décidé autrement, et comme mon ami Mario Franchi était à Verlaine, je l'y ai rejoint, car j'avais toujours dit que je jouerais pour lui. Je devais notamment signer à Seraing quand il y était.
Cette saison, j'étais déjà adjoint en parallèle à mes cours, pour voir comment ça se passait. Même si Verlaine est un club amateur, ils ont des ambitions. Je m'étais dit que je conserverais une activité physique, pendant un an. C'était à 1km de chez moi donc vraiment, tout se goupillait pour encore m'amuser un an !
Visiblement, tu t'es en effet bien amusé, avec 6 goals cette saison...
J'ai peu de temps de jeu, place aux jeunes... Moi, j'étais là pour aider. J'ai participé à quelques matchs mais c'était plutôt récréatif. Même si je reste un compétiteur et que je m'entraîne à fond, je veux gagner, bien sûr. Mais disons que c'était une année de transition pour moi, et je l'avais dit à Mario.
Sportivement, ce n'est pas évident pour mon corps de passer de 5-6 séances par semaine, le rythme pro, à 2-3 séances. Rester en forme est difficile, donc c'est mieux d'arrêter. Je suis presque à la fin de mes cours d'entraîneur. Je m'amuse bien, j'ai un niveau correct, mais je préfère arrêter maintenant.
Comment as-tu couplé ton rôle d'adjoint de Mourad Lachhab ?
J'avais quand même plutôt un rôle de joueur, surtout lors des entraînements, car je devais y participer tout le temps. Je ne donnais pas vraiment d'exercices. J'ai donné quelques entraînements dans le cadre de mes cours, et je travaillais la tactique, notamment les phases arrêtées. J'étais en contact tous les jours avec le T1.
Et concernant la saison prochaine, tu devrais donc prendre plus de responsabilités à Verlaine...
Ce n'est pas sûr à 100%, mais je suis très bien ici et si je peux aider le club à construire une belle équipe, c'est avec plaisir. Qui plus est, j'ai encore des mois de cours, donc c'est l'idéal. Maintenant, si je reçois une opportunité dans un club professionnel, j'y réfléchirai.
Ton avenir, est-il plutôt dans le coaching ou dans un rôle de dirigeant, comme ce qu'a tenté ton ami Kevin Mirallas à Alost ?
Je connais Kevin depuis qu'on est jeunes, on a été à l'école ensemble. Mais lui a saisi une opportunité avec des investisseurs turcs rencontrés pendant son passage là-bas, c'est différent. Je suis en Belgique depuis des années et j'ai fait le choix de commencer dans le coaching.
Je ne me mets aucune pression pour être T1 d'ici deux ans, par exemple. Si je dois être T2 ou même T3 dans un club professionnel, ça me va. J'ai vu pas mal de choses dans ma carrière, mais en tant que coach, j'ai encore besoin d'expérience. Même ici, aux côtés d'un coach qui vient des divisions inférieures, j'apprends aussi.
Justement, quelles sont tes influences en termes de coaching, ceux qui t'ont marqué durant ta carrière ?
Je dirais que je prendrai un peu de tous mes coachs, même si ce n'est que 5%. Je n'ai pas adhéré à la philosophie de chacun d'entre eux, mais il y a à prendre partout. Un coach comme Yannick Ferrera avait de très bonnes idées. Frank Vercauteren est en haut de ma liste, bien sûr ; Ariel Jacobs, dans son genre, aussi.
J'ai aussi connu Jankovic au Standard... ou encore Cherchesov, au Terek Grozny, qui a tout de même fait un quart de finale de Coupe du Monde avec la Russie. Bon, j'ai aussi eu un coach qui était plus un humoriste qu'autre chose en Turquie (rires). Mais j'ai connu énormément de bonnes personnes et j'en retirerai un peu de chacun
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