Interview Mike Trésor, de patron en Pro League à fantôme de Burnley : "L'Euro, je sais que ça sera difficile..."
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Mike Trésor ne s'attendait certainement pas à vivre une telle situation à Burnley cette saison. Roi des assists de Jupiler Pro League l'année passée, il n'en a pas encore délivré un seul avec les Clarets.
Mike Trésor ne décolle plus du banc à Burnley. Sa dernière montée au jeu, elle date du 12 janvier, pour 7 petites minutes face à Luton Town. C'est encore du banc qu'il a assisté à la remontée de West Ham United face à Burnley (2-2), alors que les Clarets menaient de deux buts à la mi-temps. Il a tout de même été beau joueur et a répondu à nos questions après la rencontre...
Mike, ce n'est pas le résultat espéré mais une belle prestation de Burnley. Est-il possible de construire là-dessus ?
Oui, totalement, ça a toujours été la mentalité de l'équipe, de montrer de quoi on est capables et de prester. Mais franchement, c'est dommage, on a réalisé une très bonne performance et le score le montrait à la mi-temps, on mène 0-2. Et puis, c'est un peu quitte ou double, il aurait fallu mettre le 0-3 pour tuer le match... et c'est West Ham qui réduit l'écart. À la maison, avec leurs supporters...
Vous auriez au final même pu perdre.
Oui, West Ham a un but annulé. On aurait pu prendre les trois points ce soir, comme tout perdre... La mentalité était très bonne, c'est le plus important.
La mentalité est souvent bonne à Burnley. Vous jouez même souvent mieux que l'adversaire... Qu'est-ce qu'il manque ?
Il faut qu'on passe ce prochain step. Chaque semaine, la mentalité est très bonne oui, puis... C'est dommage, ce sont des détails. Mais avec une telle mentalité, on se créera encore des occasions.
Malheureusement, ce soir, c'est un point qui ne sert un peu à rien. Avec trois points, qui sait...
(fermement) chaque point compte pour nous, au vu de notre situation. Chaque semaine on doit prendre des points, prendre des points. Notre mentalité nous a déjà permis de revenir de situations difficiles. Aujourd'hui, on mène et on se fait remonter, c'est le foot...
Est-ce que l'Euro 2024, tu y crois encore ?
Malheureusement, avec mon temps de jeu, je sais que ce sera compliqué. Mais il reste des matchs, j'ai juste à rester fit et à attendre ma chance, on verra. On a une très belle génération, une belle équipe et un excellent staff aussi.
Il faudra un grand Kevin De Bruyne, un grand Thibaut Courtois... ?
Ce qui compte, c'est que des joueurs de qualité soient là et amènent quelque chose à l'équipe. Kevin et Thibaut sont évidemment des exemples au sein du noyau mais il y en a d'autres (sourire). J'ai aussi des qualités à amener, je le sais, mais ma situation est un peu difficile en ce moment, j'en suis conscient. À moi de rester motivé.
Comment Vincent Kompany t'avait-il convaincu de venir en Angleterre ?
Vincent avait en tête un certain football, qu'il souhaitait jouer, et j'y correspondais, c'est tout. Maintenant, on verra, tout ce qu'il faut c'est qu'on croie encore en moi et on verra à l'avenir.
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