Ivan Leko veut inculquer une mentalité différente au Standard, mais : "on ne peut pas changer un homme du tout au tout"
Photo: © photonews
Suis Walfoot dès à présent sur WhatsApp !
Moussa Djenepo retrouve la confiance au meilleur moment pour le Standard, en plein sprint final. Ivan Leko espère que le but du Malien au Parc Duden pourra le libérer, et que sa prochaine réalisation pourra rapporter des points aux Rouches... dès ce samedi, contre La Gantoise.
Il a fallu plus de 1200 minutes à Moussa Djenepo depuis son retour au Standard pour se rendre enfin décisif d'un point de vue statistique. Le Malien a inscrit son premier but depuis son retour, à l'Union, et confirme sa montée en puissance depuis qu'Ivan Leko l'a délesté d'une partie de ses tâches défensives.
"Il s'entraîne très bien. Lors des autres matchs, il n'avait pas eu de chance au moment de marquer. Il a maintenant inscrit son premier but, il n'a malheureusement pas rapporté de point, mais on espère que c'est le début de quelque chose et qu'il sera, dès demain, l'un des joueurs clés de l'équipe."
Dès demain, justement, contre La Gantoise, le Standard et son entraîneur croate auront bien besoin d'un Moussa Djenepo à son meilleur niveau. Petit avantage, peut-être, pour les Liégeois, qui joueront après une grande partie de leurs concurrents directs.
"On verra si c'est un avantage de jouer après eux. C'est toujours mieux quand les résultats sont favorables, mais on se concentre uniquement sur ce que l'on contrôle, c'est-à-dire nous-même et notre performance."
Ivan Leko veut travailler sur l'état d'esprit des joueurs du Standard
Depuis le début de la saison, le Standard pêche à la finition. Sous Carl Hoefkens, les attaquants n'avaient pas énormément d'occasions d'étaler leurs qualités. C'est un petit peu plus le cas avec Leko, mais le bilan comptable des Rouches sur le plan offensif reste très faible : 7 buts inscrits en 10 matchs.
"On essaye d'inculquer un esprit un petit peu plus tueur. Chacun vient avec sa mentalité, les joueurs qui arrivent parfois ont 23, 25, 27 ans et on ne peut pas changer du tout au tout un homme qui s'est déjà construit. Par contre, on peut travailler sur des détails, sur certains aspects pour amener une plus-value."
Inscrivez-vous maintenant à la newsletter de Walfoot