Et si Anderlecht - Genk...faussait le championnat ?
Photo: © photonews
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Aujourd'hui, la CBAS se penche sur le "penaltygate" entre Anderlecht et Genk. Mark van Bommel, le coach de l'Antwerp, a récemment parlé de l'affaire en se mettant à la place des autres concurrents.
"Je trouve que Genk a raison dans sa demande. Mais rejouer le match juste avant la dernière journée est une forme de tricherie envers la compétition", a déclaré van Bommel la semaine dernière.
On peut dire que cela se tient. Que Genk obtienne ou non trois points de plus - car ils n'ont pas encore remporté ce match potentiel - cela fait toute la différence.
Une redistribution complète des cartes
Pour l'instant, le classement n'a pas encore été modifié car l'affaire est toujours en suspens. Avec encore trois journées à jouer, l'Antwerp et le Club de Bruges ont 45 points ; le Cercle, Genk et La Gantoise en ont 43. Imaginez maintenant qu'après la 29ème journée, cela reste ainsi et que Genk ait l'occasion de rejouer en milieu de semaine pour trois points supplémentaires avant la dernière journée...
En cas de victoire, cela redistribuera complètement les cartes et l'une des quatre équipes mentionnées ci-dessus ne sera évidemment pas satisfaite. Juste avant la dernière journée, Genk sauront s'ils ont encore leur destin entre les mains. De quoi faire grimacer van Bommel, Vanhaezebrouck, Muslic ou Deila.
L'UEFA et la FIFA regardent l'affaire d'un très mauvais oeil
Ces entraîneurs ont tous indiqué que Genk a effectivement raison, mais selon eux, le processus aurait dû être mené plus rapidement. Il aurait déjà dû y avoir une clarification, ce qui apparemment n'était pas juridiquement possible.
Les défenses doivent être préparées, le BAS devait se pencher sur le dossier (lire le résumé de la réunion ici), la Commission d'évocation devait d'abord décider si le Comité disciplinaire était compétent... Bref. Un processus complexe dans lequel les clubs ne veulent plus être impliqués la saison prochaine.
L'objectif est de modifier une fois de plus le règlement de la fédération ou de parvenir à un accord au sein de la Pro League pour qu'il n'y ait plus de possibilité de plaintes. Entre-temps, la FIFA et l'UEFA suivent l'affaire. Du moins leurs avocats, car ils détestent de tels précédents qui pourraient également avoir des répercussions au niveau international...
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