Analyse La pression est sur les épaules de l'Union, les Bruxellois devront faire avec
Photo: © photonews
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"L'Union ne doit pas absolument être champion de Belgique". C'est une citation frappante de Philippe Bormans dans Het Nieuwsblad. En interne, cependant, le son de cloche est complètement différent, vous pouvez en être certains.
C'est une déclaration qui est compréhensible : Bormans ne veut pas augmenter la pression sur l'équipe en faisant des déclarations lourdes. Mais la réalité est ce qu'elle est : à six matchs de la fin de la saison régulière, l'équipe de Blessin est en tête avec dix (ou treize) points d'avance sur un Anderlecht qui n'a pas encore réussi à battre son voisin dans les confrontations directes et a dix-sept points d'avance sur les troisièmes que sont le Club de Bruges et l'Antwerp.
Culture de la victoire
C'est vrai que la saison dernière, Genk a déjà vu un tel avantage fondre comme neige au soleil lors des play-offs, mais avec le football que l'Union propose, personne ne voit un plus grand prétendant au titre. Pas même dans le bureau des dirigeants bruxellois. Les propriétaires Tony Bloom et Alex Muzio sont fiers de leur équipe belge, mais ils veulent maintenant aussi des résultats, et donc un titre (au minimum).
La coupe serait en effet un bonus agréable, le football européen leur donne une visibilité sur la scène européenne, mais un titre serait la consécration ultime de la culture qu'ils ont instaurée au Parc Duden. C'est une culture de la gagne, de personnes qui vivent pour le club.
Un effectif axé sur la mentalité
Leur recrutement basé sur les datas en est le meilleur exemple. Le directeur sportif Chris O'Loughlin est totalement impliqué. L'Irlandais n'a pas seulement la tâche de repérer de bons joueurs, leur caractère doit également correspondre au club. C'est en recrutant des joueurs à la mentalité de vainqueur que vous pouvez remporter des titres.
Aucun entraîneur ne met ses joueurs aussi en alerte qu'Alexander Blessin. Mais c'était aussi le cas avec Felice Mazzu et Karel Geraerts. Un exemple. Noah Sadiki n'était pas considéré comme suffisamment bon à Anderlecht, mais à l'Union, c'est une autre musique. Sa rage de vaincre, de démontrer sa valeur, est tout aussi importante que ses qualités.
Il est clair que l'Union doit se récompenser cette saison après deux ans de déception. Nous comprenons Bormans, mais en interne, son discours sonne très différemment de celui adressé au monde extérieur. Puis si l'Union veut devenir un grand club, il va devoir apprendre à vivre avec la pression.
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