Anderlecht s'arrête à 8 défaites d'affilée face à l'Union, qui craque en fin de match !
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Deux grossières erreurs de Jan Vertonghen ont coûté très cher au RSCA en début de match. Mais l'Union a craqué, et la folle série de défaites s'arrête.
Tu peux perdre une fois, mais pas... 9 ? Ce qu'on pensait être une blague dans les Tuche allait presque finir par devenir une réalité dans les derbys de Bruxelles. Ce dimanche, après l'élimination en Coupe, le RSC Anderlecht est passé tout près de sa neuvième défaite d'affilée contre l'USG, mais s'en est sorti de justesse (2-2).
Il faut dire que le RSCA n'est pas verni. Déjà privé de plusieurs cadres tels que Thomas Delaney et Killian Sardella, c'est cette fois Ludwig Augustinsson qui se blesse avant le match. Et comme sa doublure Moussa N'diaye est aussi indisponible, c'est... Kristian Arnstad qui prend place au back gauche. Une solution de fortune. On le comprend vite à l'Union : Alessio Castro-Montes déborde, centre... et Jan Vertonghen se troue devant Gustaf Nilsson (0-1, 8e). On prend presque les mêmes et on recommence un peu plus tard, mais Vertonghen repousse et Sadiki frappe à côté (10e).
Les erreurs vont se multiplier et le stade gronder ; Arnstad laisse filer Arnstad qui voit sa frappe contrée (21e). Puis, stupeur dans le stade quand Jan Vertonghen, encore, se loupe totalement et laisse filer Mohamed Amoura, qui dribble Schmeichel (29e, 0-2). Le capitaine se rattrape sur un corner bien géré, et réduit vite l'écart d'un coup de casque rageur (35e, 1-2). Mais le manque de concentration anderlechtois est terrible : Stroeykens laisse encore filer Amoura, qui frappe de peu à coté (37e), puis au-dessus (42e). Le temps fort mauve a duré dix minutes.
Thorgan Hazard en sauveur
La seconde période sera fort différente, avec une USG visiblement déterminée à ralentir le rythme et laisser un peu venir. Mais le RSC Anderlecht manque terriblement d'inspiration, pas aidé par le non-match du duo Dolberg-Dreyer. Seule une incompréhension entre Moris et sa défense permet à Arnstad, mieux dans son match, de frapper (56e).
Verschaeren s'ouvre quelques fenêtres de frappe, jamais dangereuses, et le public s'impatiente car Moris n'a tout bonnement aucun arrêt à faire. Au contraire de Kasper Schmeichel en fin de match : le Danois, qui a récupéré le n°1 de Dupé, s'en montre digne devant Nilsson et Sykes (81e), puis Rodriguez (89e). Ce sera décisif : la présence de Vazquez dans le rectangle crée la panique sur une phase arrêtée et c'est Thorgan Hazard, sorti du banc lui aussi, qui en profite (2-2, 90e+1). La série s'arrête, et l'USG ne prend pas encore totalement le large en tête.