Cet entraîneur belge balance : "Je savais à quoi m'attendre..."

Yves Vanderhaeghe a en surpris plus d'un lorsqu'il a décidé d'entraîner cet été en Arabie Saoudite. Désormais, il est à nouveau sans club. Dans les colonnes de Sporza, il raconte son expérience et n'hésite pas à être franc. 

"C'était une grande expérience que je considère comme positive. Il y a des préjugés, mais nous n'en avons pas remarqué beaucoup. Sur le plan footballistique, le championnat saoudien peut encore faire de gros progrès. Ils attirent beaucoup d'entraîneurs étrangers, mais ils retombent dans leurs valeurs traditionnelles et ne s'adaptent pas trop. Cela m'a un peu gêné, mais c'est eux qui décident. Si vous perdiez, vous deviez de toute façon tout expliquer lors d'une réunion avec le président. Si vous aviez gagné, vous n'aviez rien à expliquer", commence-t-il. 

"Seules deux personnes travaillant au secrétariat parlent anglais. Le conseil d'administration a dû faire appel à un traducteur. En défense, j'avais un bon noyau, mais en attaque, nous avons raté des occasions. En conséquence, il nous manquait peut-être 3 points et la décision de renvoi est tombée. L'année dernière, ils ont viré 3 coachs. Je savais à quoi m'attendre;" 

Yves Vanderhaeghe n'a cependant pas encore reçu l'entiéreté de son salaire. Bizarre dans un pays si riche..."Nous avons dû attendre longtemps pour nos salaires et nous attendons toujours le reste."