Tarik Tissoudali s'est vu refuser un brassard palestinien : "Pour un autre pays, on pouvait..."

Les plus observateurs ont peut-être remarqué que Tarik Tissoudali, mais aussi Ismael Kandouss ont disputé une partie de la rencontre avec un brassard aux couleurs de la Palestine face à Anderlecht. Lors d'un arrêt de jeu, il leur a été demandé de le retirer, ce qui n'a pas plu à Tissoudali. "L'arbitre nous a dit que nous portions des symboles politiques. Je ne crois pas que ce soit vraiment politique", regrette l'international marocain au micro de VTM Nieuws après le match.

"C'était autorisé pour un autre pays, mais pas cette fois", pointe ensuite Tissoudali, en référence claire à l'Ukraine auquel il avait été rendu de vifs hommages partout en Europe. "Je peux faire ce que je veux, non ? C'est un pays libre. Je ne le fais pas parce que c'est un pays arabe, je le fais parce que tout le monde a le droit de vivre en paix. Je suis contre la guerre et pour la liberté". 

Interrogé à ce sujet, Sven Kums, capitaine gantois, a botté en touche : "Je ne savais pas qu'ils faisaient ça. Je ne connais pas le règlement exact, je ne peux donc pas m'exprimer sur le sujet", déclare-t-il. Les autres joueurs de Pro League, en tout cas, sont prévenus : pas de brassard palestinien sur nos pelouses...