Un Clasico en Coupe : un bon souvenir pour le Standard, un peu moins pour Ricardo Sa Pinto...
Photo: © photonews
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Le tirage des 8e de finale de la Coupe de Belgique a rendu son verdict, pour le plus grand plaisir des fans. En effet, nous aurons droit à un alléchant Anderlecht - Standard. Comme lors d'un soir du 9 novembre 2017.
Le Clasico, un grand classique du football belge, entre deux mastodontes sacrés : le RSC Anderlecht et le Standard de Liège. Si les deux formations s'affrontent tous les ans en championnat, avec une récente victoire du Standard 3-2 dans un Sclessin en ébullition, leurs confrontations en Coupe de Belgique se font plus rares.
La dernière en date ? Le 9 novembre 2017. En 8e de finale, au même stade donc que la prochaine, qui se déroulera au Lotto Park d'Anderlecht.
A l'époque, le RSC Anderlecht est champion de Belgique en titre. Les Mauves ont vu René Weiler laisser sa place sur le banc à Hein Vanhaezebrouck. Au Standard, un certain Ricardo Sa Pinto, qui a repris l'équipe après le départ de José Riga et la fin de l'intérim de José Jeunechamps.
Deux coachs au caractère bien trempé, ce qui promet de rajouter encore plus de piment à une rencontre qui se déroule dans une ambiance totalement éléctrique au Lotto Park.
L'histoire d'un gobelet de bière qui n'avait rien demandé à personne...
La rencontre démarre sur les chapeaux de roue. Le Standard prend directement la défense d'Anderlecht à la gorge. Orlando Sa alerte Matz Sels. L'attaquant portugais échoue d'abord sur le poteau puis met le Standard aux commandes. Le même Orlando Sa provoque ensuite un penalty, mais Edmilson Junior envoie son essai s'échouer sur la barre transversale.
La seconde mi-temps est alors marquée par de nombreuses interruptions provoquées par des jets de projectiles de la part des supporters d'Anderlecht. C'est alors qu'un gobelet de bière, qui n'avait rien demandé à personne, est jeté en direction de Ricardo Sa Pinto.
Le cirque Ricardo Sa Pinto
L'infortuné gobelet loupe sa cible, et échoue à quelques centimètres du pied de Sa Pinto. Mais le fumeux entraîneur portugais, comme s'il avait été touché par la foudre, s'effondre subitement en se tenant le pied.
Une simulation qui a le don d'énerver le banc anderlechtois, mais aussi Sa Pinto, qui entre alors dans une colère noire et provoque une vive altercation avec l'arbitre de la rencontre, Luc Wouters. Même son joueur, Sébastien Pocognoli, tentera de le calmer.
Exclu par Wouters, Sa Pinto tiendra des propos surréalistes au micro de RTL Sport quelques instants après la fin de la rencontre, remportée 0-1 par le Standard. "On m’a envoyé quelque chose, j’ai senti quelque chose tomber lourdement sur mon pied. Je me suis tenu pour voir ce que j’avais car je n’ai pas vu ce qui tombait sur moi. Était-ce nécessaire de tomber par terre ? Et les jets de projectiles, c’est bien ?"
Aujourd’hui, c’est une bière et demain, c’est autre chose !
"J’ai pris quelque chose sur le pied et j’ai dû sortir du terrain, ce n’est pas normal. Je n’accepte pas qu’on retourne la situation. Qu’on arrête tous ces jets et qu’on vienne ensuite me parler. Je suis nerveux à cause de cette situation. Tu ne peux pas laisser se passer une situation pareille ! Si la bière tombe sur ma tête, le match est terminé ! Aujourd’hui, c’est une bière et demain, c’est autre chose. Mais bon, je vais me relever. Je suis un homme de guerre et de bataille."
Un épisode lunaire, tout autant que les déclarations de Sa Pinto. Dans sa réaction d'après-match, Hein Vanhaezebrouck n'hésitera pas à remettre un peu d'huile sur le feu. "Je n'ai pas de problème avec le Standard sur le terrain. Plutôt avec celui sur le bord du terrain..."
Sa Pinto, malgré ses justifications, sera raillé en Belgique, mais aussi en dehors. La télévision portugaise ira jusqu'à parodier son interview d'après-match avec Stéphane Pauwels. Nous sommes retombés sur la parodie, et croyez-nous, elle vaut le détour, sutout la reconstitution du "jet" de bière (à partir de 2min12).
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