Les deux visages de Brian Riemer : "Si c'est votre niveau... Honnêtement, c'est gênant !"
Photo: © photonews
Brian Riemer est à la tête d'Anderlecht depuis près d'un an. Cette année-là, le monde extérieur a commencé à le connaître comme cet ultra-positif qui, même après les défaites, voyait la vie en rose. En interne, cependant, c'est une tout autre histoire.
Mauve TV a consacré un épisode entier aux comportements de Riemer au sein du club. Cela dresse un tableau complètement différent. Une image également partagée à plusieurs reprises par des salariés et des joueurs. Riemer n’est pas homme à fermer les yeux sur les mauvaises performances.
Le pire entraînement depuis que je suis ici"
Les joueurs sont confrontés individuellement aux faits, parfois sans équivoque. Mais il peut aussi aborder le groupe collectivement, comme avant le match contre le KV Malines : "Je ne vois pas le pressing quand on perd le ballon. C'est l'un des pires entraînements depuis que je suis ici."
"Honnêtement, c'est honteux. Si c'est votre niveau, vous n'atteindrez jamais vos objectifs. Quand je vois ça, je me dis : dois-je travailler avec ça ? J'espère que vous réalisez à quel point le match contre Malines est important, où nous allons rendre hommage à l'une des plus grandes légendes du club.
Des propos qui ont apparemment eu un effet. Mais est-il aussi si étrange que Riemer doive encore s'habituer aux relations avec le monde extérieur ? Jusqu'en décembre dernier, il n'était actif qu'en tant qu'assistant (Brentford et Copenhague) et entraîneur-chef des équipes de jeunes de Copenhague.
Il n'y avait rien de positif
Cette dernière expérience en particulier nécessite une approche différente. On connaît Hein Vanhaezebrouck comme un entraîneur qui n'épargne pas ses joueurs en conférence de presse. Cependant, lorsqu'il travaillait à Anderlecht, Hein savait protéger les jeunes qui venaient d'arriver. De la même manière, Riemer ne sera jamais du genre à s'en prendre aux joueurs en public.
Mais en coulisses... Juste après le match contre le KV Courtrai, lorsque Dreyer a marqué le 2-2 à la toute dernière minute, il a frappé durement la table de physiothérapie. "C'était une catastrophe ! Si on pense pouvoir gagner des matches comme ça... Il n'y a rien de positif ! On a joué tellement bêtement !"
Il y a eu également de sérieuses discussions lundi, après la perte du Clasico. Les critiques sont tirées de la fin de la première mi-temps. « Arrogance » est un mot qui est revenu, notamment après la longue possession des Mauves pendant le temps additionnel, débouchant pourtant sur une occasion sérieuse
. "Un match de football dure 90 minutes, pas 45", a-t-on lancé au visage de quelques joueurs. Quelques-uns en paieront probablement le prix face à OHL...
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