Un leader, un 6 ou un 8, un capitaine... : qu'attendre de Thomas Delaney ?
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Thomas Delaney s'est présenté à la presse ce vendredi. Lui et Brian Riemer ont donné plus de détails sur ce que les supporters du Sporting d'Anderlecht peuvent attendre.
Brian Riemer était comme à son habitude très souriant ce vendredi en conférence de presse, mais probablement encore un peu plus qu'à l'accoutumée, si c'est possible : le coach du RSCA était aux côtés de sa nouvelle recrue, qu'il connaît bien. "Thomas est un joueur que nous voulions vraiment. Je le connais depuis ses 16 ans à Copenhague", se réjouit-il d'emblée.
Autant dire que Riemer sait ce qu'il amène au Lotto Park avec Thomas Delaney (31 ans), 10e transfert d'Anderlecht cet été. "C'est un leader-né. La principale chose qu'il peut nous amener, c'est ce leadership dont j'ai déjà dit qu'il nous faisait un peu défaut. Un joueur qui peut nous aider à contrôler le jeu, avec ou sans ballon", estime le coach du RSCA.
"Nous manquions de joueurs capables de diriger l'équipe et Thomas, avec sa grande expérience en Europe, mais aussi en Coupe du Monde à l'Euro avec le Danemark, amène cela. C'est aussi un joueur qui peut amener de la présence dans le rectangle depuis la seconde ligne", continue Brian Riemer.
Thomas Delaney lui-même sait qu'il a des qualités de leader, ayant été capitaine au Werder Brême et à Copenhague. "J'aime être impliqué et je suis très exigeant envers moi-même comme envers mes coéquipiers. Un capitaine, moi ? J'ai connu de meilleurs capitaines (rires). J'ai eu la chance d'en avoir d'excellents, comme Jan ici. Le plus important est de prendre ses responsabilités", estime-t-il.
"Un bon capitaine doit être capable de prendre des coups pour le groupe quand c'est nécessaire. J'ai pris des coups plus souvent qu'à mon tour (rires)". Et sur le terrain aussi, Delaney sait en prendre comme en donner, même s'il n'aime pas forcément être un 6 pur. "J'aime la fluidité, plutôt qu'être restreint à un poste. Mais Brian et moi en avons parlé : s'il a besoin d'un 6 pour réguler le jeu, je peux m'en charger", explique l'ancien du Borussia Dortmund.
"J'aime aussi la liberté que procure le rôle de n°8. Le tout est d'avoir une compréhension mutuelle avec mes équipiers pour passer d'un rôle à l'autre. Ca ne se fera pas en un jour, mais espérons que cela vienne vite", conclut Thomas Delaney. "J'ai cru comprendre que le championnat belge était très physique ; j'aime ça, et j'espère pouvoir amener mon intensité afin d'aider l'équipe".
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