Scénario catastrophe pour les Espoirs qui ne battent pas la Géorgie
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Les Espoirs ont mené de deux buts en première période, avant de s'écrouler en seconde. Deux points en deux matchs : la Belgique est proche de la catastrophe à l'Euro U21.
La mission était simple, et elle n'a pas été remplie : il fallait battre la Géorgie ce soir, pour s'éviter de véritables calculs d'apothicaire et mettre en grand danger la qualification pour les quarts de finale. Les U21 de Jacky Mathijssen ont cru bien faire le job, mais même une avance de 2 buts n'a pas suffi.
Les Diablotins évoluaient dans un système résolument offensif : exit Matazo et Raskin, Aster Vranckx et Mandela Keita occupant l'entrejeu et Charles De Ketelaere prenant place en 10. Le Milanais est clairement le grand gagnant de ce changement de schéma : il multiplie les percées et dribbles vers l'avant, bien plus que face aux Pays-Bas.
Si le premier frisson est géorgien, signé Giorgi Moistsrapishvili qui frappe à côté (5e), les centres se multiplient devant Mamardashvili, jusqu'à ce qu'Aster Vranckx trouve joliment la tête de Maxim De Cuyper pour le premier but belge dans cet Euro (0-1, 15e).
La Géorgie, poussée par son public, tente des incursions, emmenée par son maestro Zuriko Davitashvili, mais Mandela Keita vient bien soutenir une défense déjà très solide. Loïs Openda avait buté sur Verbruggen mercredi ; il bute cette fois sur Mamardashivili après un très beau travail de De Ketelaere (27e).
Privée par l'absence de VAR d'un penalty assez évident sur Largie Ramazani (35e), c'est cependant via le joueur d'Almeria que le break sera fait : juste après avoir raté l'immanquable sur un ballon repoussé dans ses pieds, Ramazani place une belle tête sur un centre impeccable de Maxim De Cuyper (38e, 0-2).
Ramaz Svanadze, cependant, sait qu'il doit changer les choses et fait rentrer à la mi-temps trois nouveaux éléments, dont Georgiy Tsitaishvili, ailier du Lech Poznan qui fait d'emblée très mal. Dans les petits espaces, il se faufile, et décoche une frappe sèche qui trompe Vandevoordt et fait exploser le Boris-Paichadze (53e, 1-2).
Apprendre à souffrir
En un sens, Jacky Mathijssen était peut-être satisfait d'avoir l'occasion de voir ses joueurs dans une telle situation, mis sous pression par tout un stade. Il est servi, car les occasions géorgiennes vont se multiplier, Vandevoordt doit faire sa première belle sortie (58e).
Zeno Debast passe tout près de refaire le break sur corner (59e), avant une nouvelle incursion signée Azarov que Vandevoordt doit stopper (64e). On sent qu'il faut se mettre à l'abri : Openda et CDK inversent les rôles, le Lensois envoie le Milanais en profondeur, mais De Ketelaere place à côté (76e).
Le scénario catastrophe, on le sent venir, et il viendra : Giorgi Guliashvili, qui n'en est pas à sa première présence dans le rectangle, est à la réception d'un centre cette fois très mal géré par Maarten Vandevoordt (87e, 2-2).
Un but qui coupe totalement les jambes des jeunes de Mathijssen, qui vont tenter vaille que vaille d'aller mettre le but crucial, mais avec maladresse et en multipliant les fautes, à l'image d'un Ignace Van der Brempt en délicatesse. Ce sera en vain jusqu'au bout et la Géorgie prend un point bien mérité face à des U21 qui n'ont décidément pas encore appris à souffrir.
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