Les U21 sont prévenus : "Contre la Belgique, nous voulons continuer à écrire l'histoire !"

Si la star du jour, c'était Zuriko Davitashvili (22 ans), l'ailier des Girondins de Bordeaux descendu en U21 après avoir joué en équipe A et qui a même pris quelques photos avec les volontaires du stade après la conférence de presse, l'ailier a à peine répondu aux questions qui lui étaient posées. Visiblement, Davitashvili, prêté par le Dinamo Batoumi et dont l'avenir est incertain, n'avait pas envie d'être là.

Mais Ramaz Svanadze, le coach des U21, a parlé pour deux (traduit du géorgien). Et il est clair : la Géorgie veut frapper fort. "Chaque match dans ce groupe est difficile. La Belgique a une grande équipe, mais même si nous avons bien joué face au Portugal, je crois qu'il y a encore de la marge de progression", assure-t-il.

Nous espérons disputer notre meilleur match face à la Belgique 

L'objectif sera donc de faire encore mieux, après avoir battu le Portugal 2-0. "Dans le secteur offensif, notamment, nous pouvons faire mieux. J'espère donc que ce n'était pas notre meilleur match du tournoi et que nous disputerons notre meilleur match face à la Belgique". 

Jacky Mathijssen et ses joueurs sont prévenus, même si Svanadze a naturellement tout le respect du monde pour nos Espoirs. "La Belgique est imprévisible, nous ne savons pas prédire la tournure du match. Nous avons prévu des adaptations tactiques, espérons que cela se passe bien", déclare le coach géorgien. "Inutile de nous focaliser sur un joueur, ils ont tous des qualités énormes, notamment en un contre un, il faut y répondre collectivement".

En cas de victoire, les U21 géorgiens seraient qualifiés pour les quarts de finale, un incroyable exploit dans le "groupe de la mort". "Nous écrivons déjà l'histoire rien qu'en participant à ce tournoi, c'est une première", souligne Ramaz Svanadze. "La victoire contre le Portugal était historique aussi. Demain, nous espérons donc continuer à écrire l'histoire du football géorgien".