Charles De Ketelaere, bizarrement protégé par Jacky Mathijssen en conférence de presse
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Charles De Ketelaere, officiellement toujours capitaine jusqu'à ce samedi, était présent à la veille de la rencontre entre la Géorgie et la Belgique. Mais visiblement, son entraîneur voulait le protéger...
Face aux Pays-Bas, Charles De Ketelaere a présenté tous les symptômes d'un joueur en manque de confiance. Ses statistiques sont à la fois encourageantes (une passe qui aurait dû être décisive, pas mal de duels gagnés) et peu satisfaisantes pour un joueur qui évoluait si haut sur la pelouse (seulement 2 dribbles tentés dont un réussi, 55% de passes réussies).
Mais Jacky Mathijssen compte toujours sur le joueur de l'AC Milan, présent en conférence de presse ce vendredi en tant que capitaine. Un rôle dont il ne semble pas vouloir forcément, et qui ne paraît pas vraiment aller comme un gant à un garçon si discret. "Je ne suis pas venu ici pour être capitaine. Aster (Vranckx) portait le brassard durant les qualifications, s'il joue demain, ce serait normal qu'il joue", entame même De Ketelaere.
Une déclaration tout à l'honneur de CDK, qui déviera ensuite encore une question sur son rôle personnel vers l'importance du collectif. L'occasion pour Jacky Mathijssen d'intervenir : "Je comprends vos questions sur Charles, elles sont légitimes. Mais ce qu'il dit là est un exemple parfait de pourquoi il est là", insiste le sélectionneur. "Cela montre que dans mon groupe, personne n'est au-dessus, peu importe qu'ils viennent des Diables ou le nombre de buts marqués et d'assists qu'ils ont donné".
Papa Jacky
Une attitude de "papa poule" qui atteindra son paroxysme lors de la dernière question tentée par un confrère néerlandophone, qui demande à Charles De Ketelaere à quel point il sent avoir évolué en une saison passée dans un grand championnat. C'est Mathijssen qui répondra : "Il s'est amélioré et a pris de l'expérience dans un grand club", résume-t-il. Et CDK, un peu gêné, de sourire : "Voilà", conclut le Milanais.
Une drôle d'attitude, car si le coach souhaitait réellement protéger son poulain, rien ne le forçait à l'envoyer devant la presse - à la veille de Belgique - Pays-Bas, Openda et Raskin, pas capitaines, s'étaient présentés. Aucune question n'a d'ailleurs été posée avec agressivité envers De Ketelaere, le mot "Milan" n'ayant même pas été prononcé une fois, remarque un confrère néerlandophone décontenancé.
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