Le départ de Karel Geraerts, symbole des problèmes de croissance de l'Union Saint-Gilloise

Le départ de Karel Geraerts, symbole des problèmes de croissance de l'Union Saint-Gilloise
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La nouvelle du départ de Karel Geraerts de l'Union Saint-Gilloise a fait du bruit. Et place l'Union Saint-Gilloise dans une position délicate.

Quelques minutes auraient-elles changé l’issue du problème ? Karel Geraerts serait-il parti avec fracas si l’Union Saint-Gilloise n’avait pas craqué face au Club de Bruges et avait été sacrée championne de Belgique ? Avec des “si”, on refait le monde, il ne sera d’ailleurs sans doute jamais possible de répondre à ces questions. Si ce n’est qu’un titre aurait placé Geraerts en position de force au moment de négocier la revalorisation de son contrat (le nœud du problème).  

Une division plus bas, un autre club bruxellois a lui été jusqu’au bout pour remporter la D1B et fêter le retour au sein de l’élite dans l’allégresse générale. Cela n’a pas empêché le RWDM de se déchirer dans les semaines qui ont suivi le graal. Si les problèmes des deux clubs sont d’ordre différents, ils mettent tous deux en évidence des problèmes de croissance autour d’équipes qui ont grimpé les échelons plus vite qu’attendu.  

Il y a un an, les mêmes inquiétudes planaient autour de l’Union : comment confirmer cette deuxième place inattendue malgré les départs de l’entraîneur Felice Mazzu, du buteur providentiel Deniz Undav et du maître à jouer de l’entrejeu Casper Nielsen ? Le club y avait répondu en accordant sa confiance à Karel Geraerts et en effectuant quelques transferts judicieux comme Simon Adingra ou Victor Boniface, sans oublier le retour de blessure de Senne Lynen et l’affirmation de Lazare Amani dans l’entrejeu. Pour réaliser une saison encore plus aboutie que la précédente.  

Malgré cela, les doutes reviennent avec sans doute encore plus d’insistance aujourd’hui. La désillusion du titre perdu dans les derniers instants semble marquer la fin d’un cycle. Une impression de plus en plus latente avec le départ de Karel Geraerts (qui, avec son propre style, assurait la transition avec l’ère Mazzu) qui pourrait encore se renforcer avec le départ de certains cadres comme le capitaine Teddy Teuma.  

Le divorce avec Geraerts vient rappeler que pour l’Union, les résultats ont été plus vite que la structuration complète du projet. Au même titre que le dossier du stade ou celui du développement toujours en cours du centre de formation, la difficulté de retenir les meilleurs joueurs de l’équipe ou de les rémunérer à la hauteur de leur nouveau statut n’est pas un problème si dérangeant au vu des étapes que le club est amené à suivre dans son processus de développement.  

Le tout est de parvenir à ce que cela n’impacte pas les conditions de travail et l’atmosphère au sein du club. Car comme lors des transferts de Dante Vanzeir et Casper Nielsen, les péripéties observées lors des négociations avec Karel Geraerts sont venues fragiliser l’édifice saint-gillois. Dans le cas d’une équipe promue en première division il y a à peine deux ans, il ne faut, pas moins qu’ailleurs, oublier que c’est la politique sportive qui doit influer sur les résultats et non l’inverse. 

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