Ni Trésor, ni Boniface, ni Teuma : et si le vrai joueur de l'année n'avait même pas fini sur le podium?
Mike Trésor a été sacré, assez logiquement, Joueur de l'année aux Pro League Awards ce lundi. Mais si la tendance est à récompenser les joueurs à vocation offensive, force est de constater qu'un certain Toby Alderweireld mérite des louanges.
On pourrait facilement nous accuser du biais classique dans le sport : le biais de récence. La frappe somptueuse de Toby Alderweireld pour offrir le titre à l'Antwerp nous influence peut-être, mais pas tellement : avant d'être décisif devant, le défenseur a surtout été l'âme de ce Great Old derrière.
Si Jean Butez a empilé les clean-sheets sans donner l'impression d'y toucher, c'est aussi parce qu'il a dû réaliser moins de sauvetages que l'habituel "Gant d'Or" de notre compétition. Cela n'empêche pas le Français d'être le meilleur portier de Pro League (il termine 6e au classement du Player of the Year, entre Cuypers et Janssen), mais il était défendu par une véritable garde prétorienne.
Et le préfet de cette garde, c'était bien sûr Toby Alderweireld. Recrue-phare, symbole du club comme de la ville, il aide William Pacho à atteindre le niveau qui permet à l'Antwerp d'en tirer 10 millions d'euros, il aide tout un noyau à savoir prendre la mesure d'une saison démesurée.
Les votes pour le Joueur de l'Année en Pro League étaient rentrés avant le dénouement épique de ce dimanche ; dans le cas contraire, Alderweireld aurait certainement pris place sur le podium, lui qui n'a terminé qu'à 5 points de Victor Boniface.
Mais c'est, assez étrangement, par un...biais de récence qu'on penserait que seul ce but lui aurait valu sans honte un titre de joueur de la saison. Cela aurait été pour une saison complète, énorme...et qui pourrait lui permettre de concourir à un autre trophée en fin d'année. Un trophée qui se chausse...
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