Analyse La réussite de Kompany est l'échec de la direction d'Anderlecht

La réussite de Kompany est l'échec de la direction d'Anderlecht

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Pour sa première saison à la tête de Burnley, Vincent Kompany est parvenu à faire remonter le club en Premier League et à remporter le titre de Championship. Une réussite éclatante, qui contraste tout autant avec la saison calamiteuse vécue par Anderlecht depuis son départ.

Vainqueur des Blackburn Rovers ce mardi soir (0-1) sur un but de l'ex-Anversois Manuel Benson, Vincent Kompany clôture ainsi presque une première saison de très haute facture à la tête de Burnley. 

Le défi était pourtant de taille : faire relever la tête à un club devenu habitué à se maintenir en Premier League, avec des moyens réduits, un jeu massivement influencé par les préceptes de Sean Dyche et en prise à des questionnements financiers qui l'ont parasité en pré-saison mais aussi tout le long. 

Une solution : s'inspirer du Belge, et l'exporter 

En recrutant Kompany, Burnley a décidé d'un parti pris : laisser l'ancien défenseur de Manchester City avoir une influence sur les transferts. Dès les premiers jours du mercato d'éte, Vince s'est tourné vers le championnat qui l'a révélé, et dont ses souvenirs étaient frais : la Pro League. 

Fort de son bail à Anderlecht, le tacticien s'est affairé à attirer de nombreux éléments connus de notre championnat : Zaroury, Benson, Bastien, Vitinho, Foster, Al-Dakhil. Plusieurs Mauves ou passés par le Lotto Park se sont laissé tenter par une aventure à Turf Moor, à savoir Cullen, Harwood-Bellis, et même le jeune Enock Agyei. Le Vince, fort d'une aura et d'une influence considérables, s'est même montré inspiré quand il s'agissait d'interférer sur le mercato d'Anderlecht, en leur chipant Churlinov et en draguant Verbruggen. 

Le résultat a été plus que concluant : après un début de saison en dents de scie, Burnley s'est montré intraitable en championnat. Ne perdant pas une rencontre entre novembre et avril, et avec un jeu à la qualité désormais reconnue et attirante en Angleterre, les Clarets viennent de remporter le trophée de Championship et remontent en Premier League. 

Pendant ce temps, Anderlecht peine toujours à se reconstruire

Vous auriez compris où on veut en venir : la réussite de Kompany à Burnley cette saison est le miroir du marasme complet ayant régné à Anderlecht. 

Que ce soit l'échec cuisant Felice Mazzù, la communication parfois opaque de la direction et ses différents acteurs, le départ de Verbeke, les résultats sportifs cataclysmiques (hors Europe)... Tout a tourné carré cette saison au Parc Astrid, où les blessures de la pire saison depuis près d'un siècle mettront une éternité à cicatriser. 

Si les supporters sont aussi remontés contre leur direction, c'est aussi parce qu'ils sentent que quelque chose a capoté la saison dernière, alors que Kompany venait d'atteindre la finale de la Coupe et de mettre Anderlecht à la troisième marche du podium de Pro League. 

On ne saura jamais réellement ce qu'il s'est dit entre les différentes parties lors du départ de Kompany. Restera néanmoins que Verbeke a expliqué de son propre aveu que se séparer de Kompany a été "sa plus grande déception", que Vandenhaute - qui a poussé pour l'arrivée de Mazzù - est plus que jamais contesté et sur un siège éjectable, et que les transferts réalisés cette saison par Anderlecht ont été, pour la plupart, des échecs. Kompany tient sa revanche, Anderlecht nage dans ses déboires. 

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