Anders Dreyer explique son acclimatation et ses attentes à Anderlecht
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Anders Dreyer est l'une des deux recrues hivernales du RSC Anderlecht ayant eu un impact rapide, avec Islam Slimani. Le Danois s'approche de son meilleur niveau, mais a encore de l'ambition.
Anders Dreyer était incertain la semaine passée pour le déplacement à Gand, victime d'une petite grippe, et pas totalement remis. Est-ce une forme de message ? C'est le Danois qui s'est présenté aux côtés de son coach et compatriote Brian Riemer en conférence de presse ce mercredi, veille de la réception de Villarreal.
"C'est un match très important. Les soirées européennes comme celle-là sont l'occasion de partager un beau moment avec nos fans, dans un stade complet. Leur offrir ce tour de plus en se qualifiant à domicile était très agréable", entame Dreyer, qui sait que le tempo "sera plus élevé" cette fois et qu'il faudra y être préparé.
Nous étions un peu abattus après la défaite à Gand
"Ai-je peur de quelque chose en particulier contre Villarreal ? Non, nous sommes bien préparés, l'ambiance est bonne dans le vestiaire. Nous sommes confiants", affirme l'ailier danois. Une déclaration intéressante, car après la défaite à La Gantoise, l'ambiance aurait pu souffrir. "Bien sûr, nous étions tous déçus. Mais il faut aussi se focaliser sur les bonnes choses des dernières semaines. J'ai la sensation que tout prend forme depuis mon arrivée. Après cette défaite, tout le monde était un peu abattu, mais il y a un match rapidement et c'est très bien ainsi".
L'enchaînement des rencontres permet à Anders Dreyer de cumuler les minutes et donc de se rapprocher de son meilleur niveau. "Je m'en approche ! En dehors du terrain également, je m'installe, je prends mes marques. Ma femme et mon chien m'ont rejoint", sourit-il. "C'est important pour un footballeur que ce qui se passe hors du terrain soit positif. Ca avance bien sur ce plan. Bien sûr, je veux désormais continuer à marquer et donner des assists, en faire plus, comme tout joueur offensif".
S'il est décisif dans les chiffres, avec trois buts et un assist depuis son arrivée, Dreyer se signale aussi par son activité, courant en moyenne 13 kilomètres par match. "J'aime ça", confesse-t-il. "J'aime prendre la profondeur pour aller chercher le ballon, d'où mes statistiques de courses. Ce n'est pas une mauvaise chose, je crois. Seize kilomètres contre Ludogorets ? Oui, mais nous avons joué 120 minutes (rires)". Peut-être au retour, dans une semaine. Si c'est le cas, Anderlecht aura déjà déjoué les pronostics...
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