Le département d'arbitrage répond aux critiques : "Nous avons besoin de plus d'argent"
Photo: © photonews
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Le taux d'erreur des arbitres doit encore baisser, admet-on au département des arbitres. Les arbitres eux-mêmes se plaignent de la pression, mais il s'avère qu'ils n'ont pas de solution toute faite pour y remédier.
"Il y a déjà eu 20 mauvaises décisions clés cette saison suite à l'intervention de la VAR", a admis le directeur technique Bertrand Layec. "C'est trop, ce chiffre devrait passer à zéro".
Mais Layec a également souligné la situation dans laquelle ils travaillent actuellement. "En France, il y a 21 arbitres professionnels, en Allemagne 24, en Italie 31.... Nous en avons 16 et parmi eux, douze sont semi-professionnels. Chaque week-end, il y a neuf matchs en D1A. Nous avons besoin de plus d'arbitres de haut niveau pour faire baisser la pression".
"Ensuite, nous devons aussi faire face aux maladies, aux blessures, aux circonstances familiales. Nous en avons qui arrivent de D1B, mais pour les former en tant que VAR, nous devons leur donner au moins six mois de formation selon les règles de l'IFAB (NdlR: l’organe qui fixe les règles). Nous devons donc être patients. Nous ne sommes pas des clubs, nous ne pouvons pas aller acheter des arbitres à l'étranger."
Plus d'argent
Le statut de nos arbitres diffère également de ceux de l'étranger. "Quatre de nos arbitres ne sont même pas semi-professionnels. Je compare cela à un entraîneur qui fait s'entraîner 12 de ses joueurs sur le terrain A et quatre autres sur un autre terrain. Ces arbitres amateurs ne peuvent pas venir s'entraîner à Tubize le mardi."
Layec demande en fait plus de moyens. "Pour s'améliorer encore, ce serait bien de pouvoir passer encore plus de temps avec nos arbitres. Ainsi, nous pourrions travailler de manière encore plus professionnelle. Mais pour travailler de manière plus professionnelle, nous avons aussi besoin de plus d'argent."
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