Ivan Leko et son avocat font une demande à Dejan Veljkovic
Photo: © photonews
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Ivan Leko veut passer au détecteur de mensonges pour prouver son innocence dans l'affaire "Mains Propres". Ce test peut être utilisé en Belgique mais n'est pas décisif devant un tribunal.
Lore Mergaerts, chercheur post-doctoral en criminologie à la KU Leuven, explique à Het Laatste Nieuws qu'un tel test ne constitue pas une preuve concluante si une personne ment ou non. Leko veut que le test prouve qu'il n'a jamais reçu d'argent de l'agent controversé Dejan Veljkovic.
"Le détecteur de mensonges prétend mesurer les mensonges, mais en réalité il enregistre des tensions que les enquêteurs peuvent associer aux mensonges", a déclaré Mergaerts. "Mais la preuve entre cette tension et le mensonge n'a jamais été scientifiquement prouvée. Il y a une marge d'erreur sur ce point et ensuite il est délicat de s'appuyer sur cela."
Son avocat, Walter Van Steenbrugge, soutient toutefois la demande de son client. "Il ne veut pas être confronté à ce mensonge. Il veut donc se soumettre à ce test et nous demandons à Veljkovic de faire de même."
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