Vandenhaute doit se rendre à l'évidence : À Anderlecht, il est impossible de garder longtemps un secret"
Photo: © photonews
Wouter Vandenhaute est dans l'oeil du cyclone. L'article paru dans HUMO est cinglant pour le président non exécutif des Mauves. Il devrait aussi se rendre compte d'une chose : dans le club le plus médiatisé du pays, il est impossible de garder longtemps un secret.
Juste à titre de comparaison. Au Club de Bruges, le club belge le plus titré de la dernière décennie, les conférences de presse d'Alfred Schreuder, Carl Hoefkens et Scott Parker comprenaient généralement deux voire trois journalistes pour poser des questions. Sauf quand il s'agissait de matches de la Ligue des champions. À Anderlecht, pour un match contre Saint-Trond, cinq à six journalistes au minimum sont là. Pour les grosses rencontres contre le Club ou Genk, il y en a une dizaine.
Les supporters aiment eux aussi investiger et ont des contacts avec des (anciens) employés. Ils entendent beaucoup de ce qui se passe dans et autour du club. Parfois même plus que les journalistes qui y sont présents. Pourquoi ? Parce qu'il y a surtout des employés du club qui sont mécontents et racontent les choses qui se déroulent en coulisses. Cela se répand ensuite comme une traînée de poudre.
Wouter Vandenhaute aurait aidé à négocier le transfert d'Anouar Ait El Hadj quelques jours après son départ. Une chose qu'il avait solennellement promis de laisser au CEO des Sports Jesper Fredberg. Ce sont des choses qui vont sortir, vous pouvez en être sûr. Si ça n'avait pas été aujourd'hui, ça l'aurait été dans quelques semaines.
Le président non-éxécutif est maintenant dans une situation difficile à cause de la fuite de ses factures. Et 500 000 euros, ce n'est pas rien. Surtout quand on dit à Jean Kindermans que son contrat n'est plus en phase avec le marché. Sachant que Kindermans a fait gagner beaucoup d'argent au club avec les jeunes talents. Vandenhaute a mis des millions, mais son contrat n'est pas jugé sur cela. Ce qui sera jugé, c'est si Anderlecht s'améliore grâce à cela. Et pour l'instant, on ne peut pas dire que le club bruxellois progresse.
Reste à savoir s'il survivra à la tempête actuelle. Mais si oui : il vaut mieux prendre ce rôle de président non exécutif au pied de la lettre. Car sachez ceci : rien à Anderlecht ne reste secret pour toujours.
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