Fredberg explique le mercato hivernal : "Oui, je suis heureux de nos transferts, nous serons plus agressifs l'été prochain"
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Jesper Fredberg a vécu une période de transferts difficile pour ses débuts en tant que CEO Sports du Sporting d'Anderlecht. Il reste cependant positif.
Sur la chaîne officielle du RSC Anderlecht Mauve TV, Jesper Fredberg a répondu aux questions des supporters après un mercato hivernal mouvementé et très critiqué. "Le premier point important était de nettoyer le noyau, sans vouloir être irrespectueux envers les joueurs. Nous voulions que les joueurs présents correspondent au style et aux valeurs du club, qu'il y ait de la concurrence", explique le Danois. "Ces transferts ne renforceront pas l'équipe seulement à court terme mais aussi à long terme".
Malgré les échecs rencontrés pour ses débuts en Belgique, Fredberg reste positif. "Suis-je heureux ? Oui. Je ne saute pas de ma chaise, car je crois que cela aurait encore pu mieux se passer", concède-t-il. "Mais au vu des circonstances, nous nous en sommes bien sortis concernant les cibles importantes. Nous voulions créer un environnement positif avec des joueurs ayant faim. Ces dernières années, Anderlecht a parfois trop dépensé. Il faut aussi considérer le mercato sortant, qui permettra d'être plus agressif au mercato estival prochain. Côté entrant, nous voulions un ailier, un buteur et un back gauche ; ce dernier ne s'est pas fait, et c'est pour ça que je reste un peu déçu".
Nous ne souhaitions pas laisser partir nos jeunes talents, mais parfois, il faut faire ce qui est le mieux pour le club
Anderlecht a dégraissé, c'est vrai, en se séparant de Sebastiano Esposito, Fabio Silva ou encore Wesley Hoedt...mais aussi en laissant filer des jeunes talents comme Anouar Aït El-Hadj, Julien Duranville et Enock Agyei en fin de mercato. "C'est vrai. Pour nous, il est très important de garder nos jeunes talents le plus longtemps possible. Mais ce sont des cas particuliers. Il existe des circonstances financières particulières et le fait que certains ne souhaitaient pas prolonger, voulaient quitter Anderlecht", regrette Fredberg. "Je vous assure que ce n'était pas notre volonté de ne pas les conserver, mais le dialogue n'a pas été possible. Mais le plus important dans ces situations était d'en tirer le maximum possible et pour ça, nous avons dû les laisser partir, pour un certain prix. À l'avenir, je suis sûr que nous trouverons des solutions, mais ce n'était pas le cas cette fois".
Le cas Toffolo
Concernant les transferts manqués, surtout celui de Harry Toffolo qui a poussé Anderlecht à porter plainte contre la FIFA, Jesper Fredberg a également fourni une explication. "Le joueur (Toffolo) est certainement aussi confus que nous. Il était chez nous depuis dimanche. Notre volonté n'était pas de faire traîner l'annonce", affirme le CEO Sports du RSCA. "Mais c'est une situation assez unique, dont nous tirerons des leçons. Une blessure est survenue, et ils ont voulu rappeler le joueur en toute dernière minute. Je n'en suis pas heureux".
Même chose pour l'attaquant : Tole Adorokare aurait dû être Mauve, mais a finalement filé à Genk. "Très vite, nous avons compris qu'il y avait quelque chose qui n'allait pas dans ce dossier. Et notre volonté est aussi de faire venir des joueurs qui veulent venir à Anderlecht. On veut qu'ils choisissent Anderlecht. S'ils veulent signer ailleurs, très bien, on va de l'avant", relativise Fredberg. "C'est pour cela que nous avions Slimani en réserve. Il était sur notre liste", assure-t-il également, écartant donc l'idée d'un "panic buy".
Rendez-vous au mercato estival
"Islam Slimani est un renfort d'expérience, c'est très important aussi. Nous avons Stroeykens, Raman, Stassin et maintenant Slimani. Enfin, je suis très heureux de la venue d'Anders Dreyer, qui va fournir bien plus de buts et d'assists qu'on l'a vu jusqu'à présent", conclut Jesper Fredberg. "Nous avons désormais les moyens d'être plus offensifs lors du prochain mercato, car il n'y a rien de pire que d'avoir des ambitions et ne pas avoir les moyens de les réaliser. Et en attendant, nous allons devoir être compétitifs dès que possible afin de remonter au classement". Ce n'est pas exactement un "rendez-vous la saison prochaine", mais presque, donc...
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