Ronny Deila est venu en Belgique pour gagner : "Mon plus gros challenge, c'est de contrôler mon ambition"

Alexandre Fiammetti
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Ronny Deila est venu en Belgique pour gagner : "Mon plus gros challenge, c'est de contrôler mon ambition"
Photo: © photonews
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Avec un bilan de 6 points sur 21, le Standard de Liège est dans le dur avant de recevoir Eupen. Ronny Deila est revenu sur ses ambitions en bord de Meuse.

Le Standard se remet de sa lourde défaite à l'Antwerp. "Nous n’avons pas su préparer correctement l’aspect tactique des choses parce que les conditions climatiques nous ont obligés à travailler en intérieur dans la bulle où le terrain est plus petit (60-40 mètres). C'est plus compliqué car il n'y presque pas de lumière", a confié Ronny Deila qui a dispensé l’entraînement de mercredi à Sclessin, contraint et forcé suite à l’enneigement des terrains de l’Académie.

Être l'entraîneur principal du Standard de Liège n'est pas facile. Les caisses vides, les renforts qui n’arrivent pas, les cas Selim Amallah et Nicolas Raskin et les attentes des supporters. "Je suis content que ce ne soit pas mon premier job", a lâché Deila avec un sourire en coin. "Je dois gérer beaucoup de choses qui ne sont pas forcément sportives. Il y a beaucoup de politique et de management. Mais je prends du plaisir à le faire. Ce club a un gros potentiel et nous allons lui faire retrouver sa grandeur", a expliqué l'ancien coach du Celtic. "Beaucoup de coachs ont défilé au club ces dernières années, il n'y a pas eu beaucoup de patience avec eux. S'inscrire dans la durée est un challenge et je suis encore plus enthousiaste aujourd'hui que le jour de mon arrivée. Les finances sont ce qu'elles sont à cause du passé et nous sommes dans une période compliquée où tout doit se mettre en place économiquement."

Le technicien norvégien a remporté un trophée dans chaque club où il a officié. Et il compte bien devenir champion de Belgique avec les Rouches dans un futur proche. "Mon plus gros challenge, c'est de contrôler mon ambition car je veux toujours un trophée. Je suis venu en Belgique pour gagner. Cela ne sera pas possible cette année car nous sommes dans un processus. Je dois être patient. Je sais que cela va prendre des mois, voire peut-être des années. Je peux situer les attentes de nos supporters qui sont incroyables malgré la situation et la saison dernière qui a été chaotique", a ajouté le coach âgé de 47 ans qui remporté un titre (2013) et une Coupe (2010) avec Stromsgodset IF, deux titres (2015 et 2016) et une Coupe (2015) avec le Celtic et un titre avec New-York City FC (2021).

Deila veut que le Standard redevienne un club du top, mais pour cela, le matricule 16 va devoir s'employer en coulisses. "Les infrastructures doivent être meilleures. Je parle de l'encadrement psychologique, de la nutrition, du staff médical, de coachs particuliers pour les joueurs, de la transition entre l'équipe B et l'équipe A, de la préparation des terrains etc... Pour que le Standard soit un club du top, tout doit être top. Nous sommes encore très loin de ça.  Les joueurs peuvent le voir de l'intérieur. Pour mettre les bonnes personnes au bon endroit, il faut de l'argent. Il a fallu du temps au Club de Bruges pour y parvenir, nous devons aller dans cette direction", a conclu Deila. 

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