Thibaut Courtois dénonce les "mensonges" de la presse : "Si celui qui a été inventer ça est pris..."
Thibaut Courtois s'est également présenté devant la presse au lendemain des révélations du journal L'Equipe, qui ont mis les Diables sens dessus dessous. Il a nié les rumeurs en bloc.
Thibaut Courtois a été très ferme, et dans les trois langues (anglais, néerlandais et français) durant sa conférence de presse : ce qui est paru dans les colonnes de L'Equipe est un mensonge, pur et simple. "Il n'y a pas de problèmes dans l'équipe, c'est juste une tentative extérieure de créer des soucis en interne. Bien sûr, après une défaite, personne n'est content, mais cela nous rapproche encore plus car nous savons qu'il faudra tout donner sur la pelouse jeudi", affirme le gardien de but des Diables Rouges.
Si Courtois ne nie pas qu'il y avait de la tension et de la colère, il écarte l'idée d'une fracture au sein du groupe. "J'étais le premier furieux après le match, vous avez vu les images (sourire). Mais le souci, c'est qu'il y a trop de mensonges autour du groupe, dans la presse, sur les réseaux sociaux, et tout le monde prend ça pour argent comptant", assène-t-il. "En tant que groupe, on ne peut pas laisser ce négativisme nous affecter. Même si certaines choses doivent se dire".
Trop vieux ? "Nous avons gagné la Ligue des Champions avec des vieux"
Les propos de Kevin De Bruyne concernant l'âge des joueurs ? Courtois n'y voit pas malice, mais les relativise. "Au Real Madrid, Karim Benzema a gagné le Ballon d'Or à 34 ans, Luka Modric est encore titulaire à 37 ans. Demandez aussi à Messi et Ronaldo. L'âge est là mais ne veut pas tout dire", estime le portier madrilène. "Il faut juste jouer différemment en équipe. Je ne pense pas qu'on soit trop vieux. Il y a plus d'expérience. Nous avions une équipe assez vieille avec le Real Madrid et avons gagné la Champions League".
Reste désormais à savoir qui a bien pu raconter de telles choses à la presse, qui n'a tout de même pas inventé les histoires d'altercations et de tensions en coulisses. "On s'est dit les choses, et ça fait parfois du bien. Je ne pense pas que ça nous manquait, mais c'est une chose de se parler à table ou individuellement ou de parler en groupe, tout régler ensemble. Le problème, c'est que ce qui se dit dans la presse n'est pas toujours la vérité. Celui qui a fait fuiter ça ? On n'a pas besoin de savoir ça. Si ça se sait, c'est son dernier jour en sélection", reconnaît Courtois. Des airs de taupe. Le Knysna 2.0 est évité, mais de justesse.
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