Guillermo Ochoa arrête un penalty de Robert Lewandowksi, le Mexique et la Pologne partagent
Le Mexique et la Pologne se sont quittés dos-à-dos au terme d'une rencontre particulièrement pénible.
Après le séisme qu'a constitué la défaite de l'Argentine face à l'Arabie Saoudite, tout est ouvert dans ce groupe C. Malheur au vaincu entre le Mexique et la Pologne, car l'Albiceleste doit se réveiller et l'Arabie sera en confiance. El Tri, habitué des 8es de finale, fait figure de favori mais Memo Ochoa et ses équipiers font face à un Robert Lewandowski qui sait que c'est peut-être sa dernière chance de briller dans un grand tournoi.
Et alors que cette rencontre s'annonçait équilibrée et passionnante, les 45 premières minutes seront d'assez loin les pires depuis le début de ce Mondial. Le premier quart d'heure est prometteur, avec un retour en urgence de Jesus Gallardo sur un contre polonais, et plusieurs centres intéressants de Lozano et Vega, mais le rythme se casse. La Pologne tient ses promesses, à savoir celle d'une équipe solide mais axée sur le seul Lewandowski (invisible) pour amener le danger. L'excellent Alexis Vega place une tête à côté (26e), et la fin de la première période sera complètement mexicaine : Szczesny doit s'employer devant Gallardo puis Lozano pour garder le score vierge (0-0).
Ochoa en mode Coupe du Monde
En seconde période, la Pologne n'en croira cependant pas sa chance : sur un gros cafouillage défensif, Robert Lewandowski, via le VAR, obtient un penalty. Mais reste à passer un homme : Guillermo Ochoa, 37 ans et habitué à se transformer en cyborg à chaque Coupe du Monde. Ca ne manque pas : Lewa se troue, Ochoa choisit le bon côté (58e).
Le Mexique reprend alors sa domination : il faut un tout grand Wojciech Szczesny devant Martin (64e). Mais alors que la Pologne ne crée à peu près plus rien, cela manque clairement de génie côté mexicain, à l'image d'un Alexis Vega présenté comme la pépite à suivre et qui n'aura pu tenter que des frappes lointaines un peu désespérées. On passera sur le reste de la rencontre, tout bonnement catastrophique. Au vu du spectacle, l'Argentine peut espérer malgré sa défaite initiale, l'Arabie Saoudite doit y croire...