Coupe du Monde 2022 : L'Angleterre ne se rate pas et écrase un Iran très faible
L'Angleterre a été sans pitié face à un Iran particulièrement faible ce lundi, lors du premier match du groupe B dans cette Coupe du Monde. Une rencontre qui a duré...25 minutes de plus que prévu.
Match particulier dès son préambule que cet Angleterre - Iran : après un premier "God Save the King" dans cette Coupe du Monde, les joueurs iraniens n'ont pas chanté leur hymne, restant de marbre alors que les larmes coulaient en tribunes. Le contexte extrasportif de l'Iran est particulièrement dramatique et malheureusement, la Team Melli n'aura pas pu faire oublier à son pays les conflits internes par un match réussi.
On comprend en effet très vite que l'Iran va vivre un match très compliqué. Dès le premier corner, on se demande comment Harry Maguire, retenu façon rugby, n'obtient pas un penalty (3e). Un premier centre péniblement repoussé par Alireza Beiranvand voit l'ancien portier de l'Antwerp entrer en collision avec son défenseur. De longues, très longues minutes plus tard, Beiranvand finit par reprendre le jeu...pour demander son changement dans la foulée (15e). Le rythme est cassé mais l'Angleterre reprend le contrôle immédiatement : c'est du 80-20 en possession.
Un Iran bien trop faible
L'Iran tient bon une demi-heure : Mount frappe à côté, Maguire touche l'équerre sur corner (32e) et c'est finalement une sublime tête signée Jude Bellingham qui fait sauter le verrou (35e, 1-0). Le jeune milieu offensif de Dortmund inscrit là son premier but international. Un très beau but, moins beau cependant que le 2-0 : sur corner, Maguire remet intelligemment à Bukayo Saka qui envoie une reprise de volée en lucarne (43e, 2-0). Ensuite, on battra sans doute un record quand...14 minutes de temps additionnel seront annoncées suite à la blessure de Beiranvand. Dès l'entame de ce quart d'heure supplémentaire, Raheem Sterling tue le match (3-0, 45e+1), profitant d'un beau service de Kane.
Gholizadeh, l'assist made in Pro League
Contrairement à la veille, les supporters iraniens ne quittent pas le stade à la pause, peut-être encouragés par la première occasion de leur capitaine Jahanbakhsh (largement au-dessus) à la 45e+13. On ne leur en aurait pas voulu. Car la seconde période sera encore une démonstration de la classe biberon anglaise. Saka, encore lui, fait danser son défenseur et plante le 4-0 trop facilement (62e). Le but de l'honneur tombera cependant : le Carolo Ali Gholizadeh, monté à la pause, sert sur un plateau Mehdi Taremi (65e, 4-1), qui profite d'un marquage plutôt lâche. Après Preciado lors de Qatar-Equateur, nouvel assist "made in JPL".
Un détail, cependant. D'autant plus que sur une nouvelle attaque à vitesse grand V, Marcus Rashford, à peine rentré pour Saka, plante un copié-collé du quatrième but en se jouant de Hosseini (71e, 5-1). Le reste du match est l'occasion pour Gareth Southgate de faire tourner et souffler ses joueurs, tandis que l'Iran court après le ballon. Jack Grealish, lui aussi monté, profite tranquillement d'un superbe travail de contre et d'une bonne passe de Callum Wilson (6-1, 90e). Après le Qatar, voilà un deuxième pays de la zone Asie à décevoir, même si l'Iran fera...6-2 sur un penalty de Taremi (90e+10...) ; l'Angleterre, elle, consolide son statut parmi les favoris. Et en plante 6 en poules pour la seconde fois d'affilée en Coupe du Monde, après avoir infligé ce même tarif au Panama en 2018 !